Pourquoi veut-il la donner ?
Il ne sait pas ce qui se passe, quel vice le pousse, ni quel désir le taraude si cruellement. Pourtant il l’aime. Mais il veut
l’offrir. Il veille sur elle et y tient vraiment. Il veut qu’elle s’offre. En rêve, elle l’a trompé plus d’une fois et cela lui plaît. Cela l’excite, le fait bander et même… jouir. Il lui a
dit et Aicha a aimé. Ça l’a excitée et même… fait jouir.
Il lui a raconté dans le détail la vision terrible qui l’assaillait régulièrement.
Il lui raconte qu’ils se retrouvent seul couple, dans une soirée qui se déroulait dans une demeure au fond d’un bois.
Il lui explique combien les regards des hommes présents n’exprimaient que du désir. Un désir sexuel. Des fauves devant une antilope ! Quant à lui, il était comme invisible. Personne ne le
remarquait. Les hommes osaient tous les mots, tous les regards en sa présence.
Cette situation l’irritait.
Aicha riait à gorge déployée aux propos d’un éphèbe blond dont la chemise blanche ouverte, sous une veste de smoking
noire, laissait voir un torse lisse.
Il lui répétait son irritation. Elle lui tourna le dos et une main se posa sur ses reins. Aicha riait. Les hommes
l’entouraient, le repoussant loin d’elle.
Il voulut l’attraper par l’épaule, ses doigts effleurèrent à peine sa peau. Une main fit glisser la bretelle de sa
longue robe de soirée.
Il voulut fondre vers elle, repousser l’intrus, mais en fut incapable. Une bouche se posa dans son
cou.
Aicha aimait ça, il le savait ! Elle laissa sa tête tomber en arrière, offrant sa gorge.
La nuée de mâles la cachait. Il entendait son rire sonore, et des « oh », des « ah » de contentement. La grappe
bougea.
Là, sur le parquet ciré. La robe d’Aicha !
Il vit à son regard Elle sourit à l’idée de se retrouver nue au milieu d’un groupe.
Elle était entourée de cette nuée. Entre les dos des costumes sombres, il voyait son corps nu, perché sur des hauts talons.
Ses belles fesses ondulaient, une main les flatta.
Il s’approcha d’elle et lui dit combien cette vision le faisait bander. Il était excité, paralysé mais il bandait
!
La musique s’éleva. Une valse ! Le cercle s’écarta et il la vit, collée à un brun ténébreux, se mettre à danser. Le cercle
de mâles fermait la piste de danse. L’homme, une main posée au creux de ses reins, l’attirait vers lui, collant ses seins contre son torse nu. À chaque rotation, la main descendait. Sur la fesse.
Il lui murmurait des choses, elle riait. Elle s’écarta de lui à la fin de la danse, ses tétons étaient durs, pointés.
Un autre homme lui tendit une coupe de champagne. Il ne portait plus rien. Elle le remercia d’un regard appuyé et contempla
le corps d’athlète. Des pectoraux puissants, un ventre sculpté. Un pubis lisse. Une queue raide, proportionnée, un gland bien renflé.
L’homme lui prit la coupe vide et la jeta loin. Il l’enlaça et au son d’une nouvelle valse, ils se lancèrent dans une ronde
infernale. L’homme plaquait son bas-ventre et cette queue contre elle. Elle le regardait avec envie. Elle ne faisait rien pour échapper aux attouchements de cette virilité tendue. La valse
s’acheva et les corps se séparèrent. L’homme bandait encore plus.
Alors qu’un autre cavalier la retournait pour l’enlacer, le danseur nu, se plaqua contre elle, contre son dos, embrassa son
épaule.
Il avait pu voir les deux mains venir se poser sur ses seins généreux aux tétons encore saisis de plaisir. Le sexe
triomphant se plaqua contre les fesses.
Aicha laissa sa tête retomber contre l’épaule de son dernier cavalier. Le nouveau venu observa l’étreinte, avec un sourire
de carnassier, une lueur vicieuse dans les yeux.
Pendant qu’il racontait leur aventure, Aicha passa sa main sous sa jupe, ses doigts écartèrent le triangle de dentelle. Stimulé par le récit
et par le plaisir qu’elle semblait y prendre, il défit sa braguette et extirpa difficilement sa hampe raidie.
Le danseur regarda les seins que pétrissaient les mains. Il regarda la bouche entrouverte, les yeux brillants. Il
s’approcha. Sentant ce contact, Aicha lança ses mains vers la fermeture du pantalon de smoking et, fiévreusement, la défit. Quand sa main disparut dans le pantalon, il avait voulu s’élancer mais
il était sans force et ce qu’il voyait le captivait. Vice et morale se livraient une bataille féroce. Le vice semblait avoir l’avantage car sa queue tendue était sensible au frottement de son
vêtement, il se sentait excité.
Aicha ressortit sa main tenant une nouvelle hampe. Elle l’attira contre son ventre. Les deux hommes se pressaient contre elle. L’homme
face à elle se débarrassa de ses derniers vêtements. Le trio, ivre de désir, se déplaça sans se désunir vers le buffet. Ils la couvraient de baisers passionnés, la palpaient, elle se
laissait faire, elle aimait ça. Aicha regarda son compagnon et lui sourit pendant que les deux hommes la couchaient sur la nappe blanche. Sa tête pendait dans le vide.
Toujours à écouter son récit, Aicha passa son autre main sous son chemisier et sous le tissu, se saisissait d’un sein. Les yeux toujours clos,
elle avait un sourire qui lui donnait envie de tout lui révéler. Elle écarta largement les cuisses et lui dit de poursuivre…
L’un des danseurs se mit debout en face d’Aicha. Sans ménagement, il écarta ses cuisses. L’autre, allongé à côté d’elle, le
sexe tendu sur son ventre, lui caressait les seins en lui murmurant des mots à l’oreille. Elle ondulait sur la nappe et ne fit rien pour refermer le compas de ses jambes. Les convives, alléchés
par le plat, formèrent un nouveau cercle coupé par la table. Il vit, surgir des pantalons, des sexes tendus pour un hommage à son corps. À quelques centimètres de son visage, les hommes
distingués exhibaient leurs virilités triomphantes et conquérantes. Elle les regardait. L’homme aspira un téton, elle se cambra. Le second se pencha pour poser sa langue en haut de sa fente
dévastée par le désir. Il put voir parfaitement combien son corps aimait la situation. Sa source trempait son sexe. Sa main libre appuya sur la tête.
Sur le canapé Aicha glissa un doigt en elle et se mordit la lèvre. Elle eut un spasme. Elle voyait tout. Elle s’y voyait. Lui
massa doucement son sexe dont le gland luisait…
Un gland se posa contre sa joue. Aicha tourna la tête, bouche ouverte pour attraper cette queue sans visage. Ce n’était
qu’une queue parmi tant d’autres qui se tendait vers elle. Elle l’avala à moitié. À genoux devant son ventre, les mains soudées à ses hanches, l’homme donnait des coups de langue entre ses lèvres
détendues, qui avaient renoncé à la fermer. Ses bras se lancèrent dans la grappe de corps et elle se saisit des queues qu’elle trouva.
L’homme couché sur la table lui léchait les seins, aspirait ses tétons. Sa main retenait une cuisse pour l’ouvrir
totalement. La bite allait et venait dans sa bouche. Ses deux mains masturbaient deux autres sexes. Aicha gémissait, son compagnon la voyait offerte, agitée de spasmes de
plaisir.
L’homme agenouillé se releva. Il approcha son gland de son sexe. Il le posa entre les lèvres et tout doucement, avança. Le
fruit rouge ouvrit la chatte trempée et disparut, se faisant happer. La hampe disparut à la suite. Son cri fut étouffé par une nouvelle queue qui prit possession de sa bouche. Elle suçait avec
passion. L’homme qui la baisait était planté tout au fond de son ventre. Alors, il commença à aller et venir en elle.
Elle le suça avec talent car soudain un jet de semence atterrit sur ses seins.
À l’évocation de cette éjaculation, Aicha glissa un deuxième doigt en elle. Elle ouvrit fiévreusement son chemisier pour lui dévoiler le sein
dont elle pinçait le téton. Il lui dit qu’il aimait la voir jouir, s’offrir comme une chienne. Elle eut un sursaut. Allait-elle jouir ?
Allait-il jouir aussi ?
La queue jouisseuse fut vite remplacée par une autre. L’homme donnait des coups de reins de plus en plus violents, regardant
son sexe perforer le ventre offert. Et soudain, il se cambra toujours planté en elle.. Il était en train de se répandre dans le ventre aimé. Il souillait de son plaisir, le corps d’Aicha et son
compagnon aimait ça. Il voulait voir, en voulait encore, encore un, vite ! Ses vœux vicieux furent exaucés car un nouvel amant vint prendre possession de son sexe. L’homme, au départ allongé sur
la table, était maintenant à genoux. Aux premières loges, il assistait à l’orgie. Il se caressait. C’était la place de l’homme d’Aicha, il aurait dû être là. Ivre d’un désir sauvage, il franchit
le cordon d’invités et se retrouva à sa place.
En suçant une nouvelle queue, Aicha plongea son regard dans le sien. Elle le vit caresser son sexe, trahissant ainsi son excitation.il
regarda longuement la bite glisser en elle puis reporta son attention sur sa langue qui lapait un gland turgescent et coulant. Un jet de semence jaillit et tapissa ses lèvres. Gardant ses
yeux fixés sur son homme Aicha passa sa langue sur ses lèvres et avala le plaisir d’un inconnu. L’homme qui la baisait était sorti du ventre et faisait coulisser sa hampe entre les
lèvres gluantes. Il jouit abondamment sur son ventre.
Aicha commençait à onduler dans le fauteuil. L’évocation de ces amants multiples, sans visage la rendait folle de désir. Les doigts de son
compagnon s’étaient enroulés autour de sa queue et la massait sur toute la longueur. Il était en feu !
— Je veux te voir baiser, dit-il plus fort.
— Oui, je le veux aussi, murmura-t-elle.
Son poignet cassé entre ses cuisses témoignait de la profondeur de sa caresse. L’autre main avait abandonné le sein et le majeur tournait sur
le clitoris. Elle allait jouir de mes mots. Il jouit de son aveu, se répandit en flots abondants de semence qui glissa sur ses doigts crispés sur son gland.
Aicha gémit et resta immobile, pâmée dans un orgasme énorme.
— Encore… souffla-t-elle.
JOYEUX NOEL A TOUS