La salle d'attente est pleine de gosses malades, Aicha a pris un rendez-vous un mercredi après-midi, ce n'était pas une bonne idée... Le médecin a encore du retard,
elle hésite entre rester ou partir de cet endroit étouffant. Elle a honte, elle ne sait pas quoi lui dire. Ca fait quelques années qu'il la suit : ils se connaissent à peine, elle n’est que
rarement malade. Un rendez-vous de temps en temps pour un certificat médical ou un rhume carabiné. Aicha sait qu'il est toujours terriblement en retard, elle trépigne chaque fois dans la salle
d'attente, se jurant de changer de médecin.
Et puis, quand il ouvre la porte et la fait entrer dans son bureau, elle oublie tout. Il est gentil, doux, il a le regard rieur, il est très
empathique.
Mais cette fois, non, non, elle a trop honte
Madame T., veuillez me suivre, c’est à vous.
Déjà ? Aicha ne l'a pas entendu entrer tellement elle est plongée dans ses pensées.
Elle entre, rougissante, et s’assoit, baisse les yeux, sa voix tremble. Il attend silencieusement. Le silence se fit pesant mais Aicha ne savait pas par où
commencer. Il se racle la gorge, elle relève la tête et croise son regard clair. Il sourit, semblant lui indiquer que tout peut être dit dans ce bureau aux nombreux secrets.
- Alors, euh, en fait, je viens vous voir pour un problème, euh, très gênant, euh, voilà, donc, je n’ai plus de euh, de plaisir, lorsque je fais
l’amour.
Ca y est, elle l'a dit.
- Je vous en parle parce que ça me pèse vraiment, depuis plusieurs mois. Je me pose beaucoup de questions …
La semaine suivante, jeudi soir :
Aicha est seule dans la salle d'attente. Le médecin est venu chercher son avant-dernier patient il y a 10 minutes. Leurs regards se sont croisés, puis détournés. Il
ressort sans un mot, le visage fermé. Aicha est intimidée, elle rougit toute seule dans la salle d'attente en repensant à la scène de la semaine dernière. Le désir monte en elle, rien qu'à la
pensée de ce cunnilingus hors du commun. Ses yeux se ferment, les sensations l'envahissent.
Elle le revoit, penché sur elle ; elle la ressent, sa langue chaude... Mmmmh, elle soupire d’aise, ouvre son manteau, se détends sur sa chaise, le
sourire aux lèvres. Elle est déjà toute émoustillée, son sexe lance un appel sans équivoque, le même que celui de la semaine dernière : "baisez-moi, baisez-moi, baisez-moi..."
- Alors Madame, vous êtes prête pour la consultation ?
Il a surpris Aicha tandis qu’elle divaguait. Elle se lève brusquement, fait tomber son sac ; son écharpe
est enroulée autour de son bras, elle n'arrive pas à s’en dépêtrer. Quand elle se baisse pour ramasser son sac, c'est son téléphone qui glisse et qu’elle rattrape de justesse. Il rit,
il lui demande s'il peut l'aider. Il s'approche et pose ses mains sur ses épaules en lui conseillant de se calmer. Ses lèvres frôlent délicatement sa nuque. Il retire le manteau d’Aicha, le pose
sur une chaise. Toujours dans son dos, il l'attire à lui, la serre contre lui et elle se laisse aller, relâchant enfin la pression et sentant la détente l'envahir. Aicha penche la tête contre son
torse et soupire.
- Allez, venez dans mon bureau, nous serons mieux. Vous savez que cette consultation dépasse les règles de la déontologie ?
- Je le sais, bien sûr. Il est rare de voir des médecins payer ainsi de leur personne physique... Vous craignez que je porte plainte ?
- Et bien, j'avoue y avoir pensé. Ce que je vous propose n'est bien évidemment pas autorisé par l'Ordre des Médecins. Je perdrais l'autorisation d'exercer si vous portez plainte.
- Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas ici en tant que patiente, même si vous avez sûrement des choses à m'apprendre sur le fonctionnement de mon corps et de mes organes... sexuels. Je suis ce
soir une simple femme désirant...faire l’amour... avec vous.
Il ôte sa blouse, enlève ses lunettes et se frotte les yeux. Il boit un verre d'eau, s'étire. On dirait la mue du professionnel qui quitte son uniforme pour redevenir un homme normal. Il
lui sourit. Il est vraiment charmant.
Allons, pour une fois, Aicha va prendre les devants et ne pas attendre que tout vienne de lui. Elle se transforme, elle aussi, mais intérieurement, en femme
audacieuse et sensuelle. Elle veut qu'il profite lui aussi de cet étrange rendez-vous. Alors, Aicha commence à se déshabiller, en le regardant droit dans les yeux, se forçant à ne pas les
baisser. Elle retire son gilet, enlève son haut, dégrafe sa jupe, et se retrouve en bottes, bas et sous-vêtements. Elle se sent très nue ainsi, mais de voir briller l'intérêt dans ses yeux, de le
voir sourire légèrement et respirer un peu plus fort, Aicha se sent confiante. Elle s'approche de lui et le pousse gentiment pour qu’il s'assoie dans son fauteuil et posant son pied droit
sur sa cuisse, elle lui demande :
- Enlevez-moi cette botte, s'il-vous-plaît.
Il obtempère, les mains tremblantes. Il parvient à retirer la botte malgré tout. Aicha le vois déglutir lentement pendant que sa main remonte le long de sa jambe, glissant sans bruit sur
le bas noir. Il lui serre le genou de ses doigts longs et fins, approche doucement ses lèvres et les pose sur le bas de sa cuisse, juste à côté du genou. Son souffle chaud transperce le tissu
synthétique. Aicha sent cette brûlure l’envahir, elle a envie d'arracher le bas pour mieux percevoir les sensations que lui procure ce contact. Mais elle le laisse faire ; ses mains
continuent à monter jusqu'en haut de sa cuisse et déroulent lentement le bas. Le souffle d’Aicha est comme suspendu. Elle tressaille, frissonne, les doigts du médecin touchent à peine sa
peau, à peine un frôlement, dont l'effet est inversement proportionnel à la légèreté de la caresse. Petit à petit, le bas est déroulé jusqu'à sa cheville. Il lui soulève le pied pour retirer
enfin ce truc dont le contact est devenu insupportable à la jeune femme.
Très troublée, Aicha retrouve néanmoins ses esprits pour retirer son pied de sa cuisse et changer de jambe.
- Enlevez-moi celle-ci, maintenant.
Cette fois, il ne tremble plus. Ses gestes sont plus assurés ; il défait la fermeture éclair de la botte sans difficulté et la jette au sol. Le pied d’Aicha glisse doucement sur sa
cuisse pour atteindre son entrejambe. Aucun doute, il est déjà dur. Elle frotte la bosse de la pointe de son pied, à travers son pantalon. Il recule légèrement, crispé par l'excitation. Le pied
remonte sous sa chemise et caresse le ventre, les flancs, et redescend vers son sexe.
- Retirez mon bas, je ne le supporte plus.
D'un geste empressé, il continue donc de la déshabiller. Il approche ensuite son siège du bureau et Aicha se retrouve coincée entre ses bras. Elle s’assoie sur son bureau. Il saisit ses
genoux et les écarte sans ménagement.
- J'ai envie de te goûter encore, dit-il à voix basse.
- Je n'y vois aucune objection, Docteur...
Sa bouche monte jusqu'en haut de la cuisse d’Aicha, à cet endroit si doux, juste avant d’atteindre la chatte déjà bien humidifiée par le désir puissant qu’elle ressent. Il écarte sa
culotte pour embrasser sa fente. Aicha ne sent que ses lèvres se poser, elle est déjà brûlée. Il tire encore plus fort sur l’élastique pour laper le miel qui coule en elle. Il donne des petits
coups de langue répétés, rythmés, tel un chaton assoiffé. Ses mains serrent ses cuisses.
Ca fait une semaine qu’Aicha attend ce moment, elle n’en a jamais été aussi proche, n’a jamais été aussi désireuse de sentir la queue d’un homme l’emplir et la
soulager, mais elle doit attendre, ça n’en sera que meilleur.
Elle se laisse aller contre sa bouche, enserre son visage de ses cuisses, lui caresse les cheveux, la joue
Gêné par la culotte, il s’écarte d’Aicha pour la retirer. Ses gestes frénétiques révèlent son excitation. Les mouvements sont maladroits, la culotte résiste,
les deux amants rient. Aicha profite de cet intermède pour le relever et lui déboutonner son pantalon, l'attire à elle pour sentir son sexe bander dur, contre son pubis. Elle le sent frémir à
travers son boxer. Les mains de la jeune femme se posent sur ses fesses, elle le presse contre elle. Il relève la tête d’Aicha pour l’embrasser, lui tripote les seins à travers son
soutien-gorge. Il passe sa main derrière le tissu, ses caresses durcissent les tétons. Aicha est toute entière tendue vers lui.
Elle lui chuchote : "Je te veux maintenant". Ces mots lui arrachent un gémissement.
Aicha descend son boxer, saisis la queue du médecin entre ses doigts, la caresse, la positionne à l’entrée de sa grotte. Il fait un mouvement du bassin
pour la pénétrer mais elle le retient de ses mains. Pas encore ; elle utilise son sexe pour aller et venir sur sa fente humide, pour appuyer sur son bouton. Aicha ondule du bassin.
A ce moment-là, il s'impatiente, il écarte ses mains, bloque les hanches et la pénètre sans un mot. Ca rentre tout seul, aucun obstacle ne vient s'interposer, son
vagin est assez mouillé pour permettre ce doux glissement en elle.
- Pas de vaginisme non plus Tu m'accueilles chaleureusement dans ton intimité, lui susurre-t-il à l'oreille.
Aicha sourit, elle se sent effectivement très ouverte à l’intrusion de son instrument en elle.
Les mains du médecin écartent ses cuisses, Aicha se colle à lui et celui-ci entreprend de lui faire l’amour. Ses mouvements semblent répondre à une partition
parfaite, il la pénètre avec la grâce d'un violoniste, à l'archet virtuose.
Allegro, presto, staccato, andante Une vraie symphonie qui la plonge dans une extase inédite.
Allegro : une vraie tornade qui la bouscule, la défonce.
Andante pour reprendre la respiration.
Staccato pour faire monter le plaisir, avec des mouvements lents mais nets et puissants.
Presto en final de la symphonie, la musique monte, puissante. Un artiste sensible, sous son costume de médecin.
Tandis qu'ils se rhabillent, le médecin demande à Aicha :
"Tu reprends un rendez-vous ?"