Vendredi 17 juin 5 17 /06 /Juin 13:11

Le weekend d’Aicha

 

 

En cette fin avril Aicha a décidé de rencontrer son Maitre. Cela fait plusieurs mois qu’ils se connaissent « virtuellement » et Aicha a éprouvé le besoin de le voir pour de vrai.

Elle a pris sa décision très vite, en quelques heures sa valise était prête et son hôtel réservé, elle allait s’évader de chez elle le temps d’un weekend et en profiter pour rejoindre son maître.

 

Après un trajet de plus de 8 heures de route, Aicha posa sa valise dans sa chambre d’hôtel. Elle en était sûre, elle allait apprécier ces deux jours de détente en bord de mer mais surtout allait vivre cet instant magique qu’elle espérait tant, rencontrer son Maître !

A l’heure dite il l’’appela au téléphone, quelques minutes encore et il sera là avec elle dans cette chambre d’hôtel.

Elle s’était préparée pour lui plaire, elle avait pris une bonne douche pour éliminer toutes traces de la fatigue du trajet, mis sa jupe noire et le chemisier blanc qu’il avait demandé.

Elle alla lui ouvrir la porte du portail de l’hôtel. Ca y est il était là,  devant elle. Elle sentit son cœur battre plus vite, la chaleur de son corps monter de quelques degrés et le désir l’envahir. Il était tel qu’elle l‘avait imaginé. Il lui plaisait vraiment et entendre cette voix tant adorée, sans téléphone entre eux, fut pour elle un réel plaisir. Elle était tombée amoureuse de la voix de son Maître dès la première fois et elle attendait toujours avec impatience ses appels. Quand il ne l’appelait pas pendant plusieurs jours, Aicha se sentait perdue, abandonnée seule dans un monde qu’elle n’aimait pas, n’aimait plus.

Ils engagèrent très vite une conversation comme s’ils s’étaient toujours connus. Le Maître expliqua à Aicha sa philosophie de leur relation, de ses attentes, de ses exigences et des capacités de celle-ci à progresser sur ce chemin. Mais il ne pouvait pas rester plus d’une heure avec elle ce soir. Aicha ressentit beaucoup de peine, elle avait espéré une nuit complète avec son Maître, une nuit de désirs et de plaisirs, mais le Maître avait décidé autrement et Aicha dû se contenter de ce court instant de complicité.

Le Maître fit un énorme cadeau à Aicha ; il lui demanda une belle sucette ; une sucette qu’Aicha attendait avec envie. Faire plaisir à son Maître, le satisfaire dans ses moindres désirs, tel était l’unique but de cette femme soumise.

Elle s’appliqua, adora cette queue dans sa bouche ; la suça, lécha, dévora au plus profond de sa gorge, goulûment avec une envie de ne jamais la lâcher. Engloutissant avec délice ce bâton, caressant les fesses du Maître de sa main droite et les boules de la main gauche, suçant encore et encore à perdre haleine, ne voulant pas laisser échapper une miette de sa jouissance.

Le Maître agrémentait la séance par des tapes sur la joue gauche d’Aicha, étonnée dans un premier temps, puis heureuse et en attente des suivantes ; se donner entière à son Maître tel était son désir. Le Maître éjacula sa semence blanche, douce et chaude dans la bouche de sa soumise ; elle n’en rejeta pas une goutte, se délecta de ce nectar si précieux, si attendu, si riche. Aicha était heureuse ; elle avait satisfait au désir du Maître ; ce court instant de bonheur restera à jamais gravé dans sa mémoire.

Elle espérait son Maître heureux et satisfait pleinement de sa soumise ; elle  le souhaitait prêt à demander beaucoup plus mais il partit en lui souhaitant un bon weekend, lui promettant de l’appeler et lui recommandant une extrême prudence.

Aicha ce soir-là, s’endormit avec le sourire et la joie au cœur. Son Maître était venu ; ils avaient eu un tendre instant de complicité et elle en souhaitait de nombreux autres à venir.

 

Le lendemain Aicha, le cœur léger, se promena en bord de mer afin de respirer ce lieu, d’écouter les vagues lui remémorer la proposition du Maître deux mois plus tôt et toute la journée Aicha imagina son avenir ; Aicha espéra l’appel de son  Maître, en vain. Mais elle avait pris sa décision ; elle en était à présent certaine, sa vie était en ce lieu, avec son Maître ; elle sera à ses côtés la meilleure des soumises. Oh qu’elle l’attendait cet appel pour le lui dire, pour lui avouer son amour qu’elle avait toujours ressenti mais depuis s soirée magique, elle en avait éprouvé la certitude !

 

Elle se fit belle pour le repas du soir avec un léger espoir que si son Maître l’appelait, il lui proposerait une soirée à deux, mais elle réalisa qu’il ne se manifesterait pas, il lui avait dit qu’il travaillait. Alors elle sortit seule. Elle choisit le même restaurant où elle avait déjeuné le jour-même. Le patron la reconnut de suite et l’accueillit avec un magnifique sourire. La quarantaine, c’était un très bel homme, bronzé, musclé, au regard bleu intense et heureux de voir Aicha si belle dans sa jupe noire et son chemisier rouge ; il l’avait accueillie en lui disant «  Bonsoir, merci d’être revenue. Vous nous bouleversez ce soir ! Vous êtes seule ? Je vais vous installer dans ce petit coin vous y serez bien. »

Il lui trouva une place de choix auprès d’un jeune couple fort sympathique avec qui Aicha engagea très vite la conversation.

Le jeune homme, âgé de vingt cinq ans, d’origine maghrébine, était cultivé et apprenant la profession d’Aicha ne tarissait pas d’éloges.

Après avoir dégusté son repas en agréable compagnie, Aicha rentra se coucher heureuse de sa soirée malgré l’absence de nouvelles du Maître.

Le lendemain matin elle s’octroya un moment de détente absolue dans un bon bain ; son esprit se remémorant son tendre moment avec le Maître, mais quelques doutes subsistaient malgré tout. Pourquoi ne lui avoir consacré que si peu de temps ce vendredi soir ? Il ne travaillait pas la nuit normalement, il est divorcé donc en principe disponible … pourquoi ne pas lui avoir offert sa présence la nuit complète ? Tant de questions sans réponses qui lui torturaient l’esprit…

En aurait-elle un jour prochain ? Elle pensa positif arrêtant de se torturer ainsi ! Son weekend se terminait et elle devait libérer la chambre.

Elle décida de se promener encore deux heures en bord de mer avant de reprendre la route.  Il faisait beau, très beau et l’air marin lui convenait à merveille. Elle avait pris de belles couleurs et sa peau légèrement dorée ne passerait pas inaperçue lors de son retour en limousin…

Son esprit repartit en vagabondages… elle venait de prendre une décision. Si son Maître lui redemandait de venir vivre à ses côtés alors elle le fera avec ravissement…

Elle était vêtue de sa robe saharienne beige, courte. Ses jambes étaient splendides et Aicha ressentait les regards intéressés des hommes, jeunes ou vieux, ou ceux envieux et jaloux des femmes ou jeunes filles qu’elle croisait sur la promenade. Sa fierté et sa féminité furent attisées par une réflexion qu’elle entendit dans la bouche d’une jeune fille la croisant en compagnie de sa maman ; elle avait dit : «  elle est canon cette femme »

Aicha n’avait pas rougi elle avait souri et relevé le buste.  Elle avait continué son chemin, se tenant bien droite et heureuse d’être bien dans sa peau. Heureuse en remerciant en pensée son Maître de l’avoir amenée à cette envie de bien être et d’amour de soi, de don corps.

Elle n’avait qu’un regret, celui que son téléphone reste désespérément muet. Son Maître l’avait-il oubliée ? Elle osa espérer que non…

La route du retour lui parut interminable, c’était un retour vers cette ville qu’elle n’aimait pas, cette vie étriquée qu’elle ne voulait plus ; elle espérait que celle-ci allait très vite évoluée. Elle n’avait plus qu’à espérer, attendre un signe du maître.

Son lit l’attendait mais elle prit soin d’écrire ces quelques lignes pour son Maître avant de sombrer dans de doux souvenirs et de tendres espérances…

Comme celle d’avoir enfin la confiance entière de son Maitre qui lui donnera son téléphone comme marque de complicité….

 

 

Par Aicha
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Vendredi 17 juin 5 17 /06 /Juin 13:08

Aicha a passé la porte qui menait au Royaume de l’Irréalité. Ses pas résonnant sur les dalles de pierre, elle a longé ces couloirs obscurs et pleins de recoins, descendant dans les profondeurs de la terre. Elle a suivi les hiéroglyphes mystérieux qui indiquaient le chemin, sans être sûre, au feeling. Sa main posée sur les murs froids et lisses, elle a obéi avec précaution aux indications dessinées sur les intersections, il y avait des pièges à éviter… Elle a enjambé quelques ossements, restes d’inconnus malheureux dans leur choix.

 

Elle avait suivi une formation très longue pour pouvoir oser s’aventurer dans cet endroit dangereux. Il avait fallu désapprendre à être logique, pour ne suivre que les élans de son cœur. Celui-ci seul connaissait les réponses pour survivre dans ce royaume. Elle avait appris à oser être Soi, accepter ou refuser ce que son être ne voulait pas. Elle avait appris à revendiquer le droit d’être faible, car la force empêche de recevoir. Elle avait appris à être spontanée comme un enfant, car le raisonnement coupe des émotions et retient les jouissances.

 

Elle avait appris à oser ne pas aimer ce qui lui causait du tort, et à oser aimer ce qui lui faisait du bien, car les inhibitions empêchent de donner. Elle avait appris à être illogique et spontanée, pour garder le cœur vivant. Et surtout elle avait appris à écouter le Rêve, ses Rêves, tous les Rêves…

 

Elle était prête à quitter le Monde Réel, pour pénétrer dans le Royaume. Elle avait suivi tous les rites. Avait peint sur son corps les couleurs qui lui paraissaient les meilleures pour séduire ce monstre inconnu qui habitait au fond du Royaume, celui qui avait hanté ses Rêves, plus fortement chaque nuit. Le DragHomme l’attendait et l’appelait.

 

Il venait dans ses rêves, mi-homme mi-dragon, corps humain à tête ornée d’une crête, ailes repliées au dos, bordées d’écailles. Il la regardait avec insistance et l’appelait… Elle résistait au début, peur et inquiétude, puis avait pris l’habitude de son aspect étrange mais fatalement beau, mystérieusement érotique, puissamment masculin. Il s’approchait d’elle chaque fois plus près, elle ressentait un trouble grandissant en sa présence, une langueur s’emparait d’elle, une envie folle de le toucher, de l’approcher…

 

Elle avait soigné son corps pour l’attirer, l’avait massé et enduit d’huiles aromatiques, avait entraîné sa féminité pour accueillir sa masculinité en elle, selon les techniques ancestrales. Elle avait appris les secrets des Anciennes, comment jouir et faire jouir, comment chanter et gémir, comment vibrer et faire ressentir les plaisirs, comment contracter et enserrer le sexe de son amant. Sa peau était parfumée et douce, ses yeux bordés de sombre, son antre chaud et brûlant.

 

Elle était prête, elle était dans le Royaume, le cœur battant, et elle allait à sa rencontre.

 

Aicha avait dû réapprendre à suivre les messages de son cœur… Elle avait trop vécu suivant les habitudes ou rites sociaux de sa vie, et les lois de son éducation :

 

« Il faut… Il ne faut pas… Tu dois. On doit… Ça ne se fait pas… »

 

Elle avait dû se mettre à rejeter ces pensées-là pour sentir ce que son cœur voulait. Le relais se faisait physiquement. Il fallait écouter attentivement les ressentis du corps qui lui, ne triche jamais et sent ce que désire le cœur et l’âme… Elle avait reçu les indications des Anciennes sur un vieux parchemin que l’on devait dérouler le soir à la lueur de la lune, en murmurant une certaine phrase secrète, dans la Vieille langue, qui finissait par :

 

« Écoute ton corps, il te dira ce que pense ton cœur… »

 

Cela commença facilement. Ses goûts changèrent, elle mangeait moins, s’allégeant progressivement des satisfactions de remplissage d’estomac, s’allégeant tout court… Elle devint plus fine et fluide, marchant comme en volant, remplie d’une énergie nouvelle. Elle n’aimait plus de nombreux aliments, en préférait d’autres, à d’autres moments. Elle ne supportait plus de toujours manger aux heures fixes des repas familiaux et se mit à trouver son propre rythme. Les Anciennes disaient en hochant leur visage parcheminé :

 

« Allège ton estomac, puis ton esprit. »

 

Puis elle changea d’amis… elle ne supportait que ceux qui avaient une attitude franche et ouverte, des conversations profondes. Les gens qui s’en tenaient à des idées vagues et restrictives l’ennuyaient totalement. Elle les évitait, ne voyant plus que quelques personnes qui pouvaient entrevoir ce qui se passait en elle, pour l’avoir peut-être vécu eux-mêmes… Les donneurs de leçons, les « Je-sais-tout », les porteurs de jugement l’horripilaient. Car, comme on lisait dans le parchemin :

 

« Nul ne connaît la Voie avant de l’avoir parcourue, et son parcours est différent pour chacun… »

 

Puis elle changea de goût pour la sexualité. Son corps réclamait, et hors des heures, personnes, lieux autorisés. Elle découvrit ses organes sexuels, ils devinrent importants, reconnus, avides et porteurs d’énergie. Son clitoris avait sa personnalité, fébrile et exigeant, porteur de jouissances inouïes. Sa vulve devenait un être vivant, palpitante et chaude, comme un petit animal ayant besoin de caresses… Son antre devenait un lieu de bonheurs torrides, coulant comme une cascade dans les rochers… Elle les découvrit enfin…

 

Les Anciennes lui expliquèrent comment jouir et faire jouir son amant. Comment se caresser pour apprivoiser ces animaux étranges vivant dans son corps et qu’elle ne connaissait pas… Elle pratiqua le Rêve près d’un feu, cherchant son plaisir avec ses mains sur son corps, se caressant jusqu’à l’extase, les yeux perdus dans les flammes… Elle apprit avec elles comment se cambrer pour jouir, comment resserrer les muscles de son ventre pour étreindre le sexe de son amant, comment chanter son plaisir pour l’emmener avec lui au Pays du Jouir, comment lâcher prise pour accueillir les orgasmes venus et les mettre au monde au milieu des vagues.

 

Elle serait, un jour, prête pour aller rejoindre le DragHomme…



Aicha avait dû passer l’épreuve du Miroir. De bon matin, elle s’était préparée soigneusement. Elle avait pris un bain, s’était parfumée avec de l’huile d’hyacinthe, plante développant les capacités vibratoires, avait soigneusement épilé son corps. Elle était d’une beauté mystérieuse et sauvage, son corps élancé ressemblait à celui d’une déesse de la Vie et de la Mort.

 

Puis elle s’était rendue dans cette caverne reculée, au sol recouvert de sable fin, aux murs sombres ornés de crevasses et de recoins dans lesquels nichaient des familles entières de chauve-souris… Elle avait pris une torche allumée, l’avait fichée dans le sable à côté du gigantesque miroir, et s’était agenouillée face à celui-ci, sans un mot. Elle avait attendu des heures sans bouger, les yeux fixés sur la surface polie reflétant les lueurs vacillantes. Elle avait appris à regarder de manière indirecte, afin de percevoir les ombres venues du Royaume.

 

Plus tard, bien plus tard, elle commença à discerner des choses dans le miroir…

 

Elle savait que ce serait d’abord ses petites pensées obscures qui apparaîtraient, les petites mesquineries, les faux calculs, les égoïsmes larvés, les faux-semblants, qui suinteraient de son âme devant son regard honteux. Elle supporta sans broncher de se voir ainsi faible et ridicule, fourbe et malhonnête dans ses plus infimes secrets… Elle serra les dents en revoyant certaines scènes de son enfance où elle n’avait pas osé défendre un ami attaqué, un chien malade, un oiseau broyé au pied… Elle regarda ses propres bassesses dans les yeux et ne cilla point.

 

Puis vinrent les espoirs déçus, les rêves non réalisés, par paresse ou lâcheté, par oubli ou négligence… Elle dut supporter de se revoir rater certaines occasions par simple oubli, et elle put en mesurer les conséquences sur une séquence de vie projetée si elle les avait réalisées. Elle dut revivre ces amours brisés par simple incompréhension. Elle étudia ses propres maladresses et leurs conséquences sur autrui pendant le fil des années. Elle dut tout se rappeler et cela lui fit mal… Mais elle ne bougea pas.

 

Puis vinrent les Fantasmes. Elle dut contempler ses plus intimes secrets. Des choses qu’elle n’aurait dites à personne. Elle dut regarder à la lumière vacillante ses pulsions les plus noires, celles qu’elle ne pensait ne pas vraiment connaître elle-même. Elle vit ces scènes étranges où elle rampait sous le fouet en gémissant, pour s’accoupler avec une araignée velue ou un gnome cyclopéen. Et jouir avec de grands cris de bête enragée. Elle regarda tout cela et ne baissa pas les yeux.

 

Elle savait que le pire viendrait ensuite… Son fantasme intime allait arriver et il passerait par le Miroir vers elle. Elle devait l’affronter ou renoncer. Elle attendit. Il vint sous la forme d’un homme séduisant, grand et mince, de cuir vêtu, aux yeux jaunes et faux, qui luisaient tandis qu’il lui souriait mielleusement. Il lui dit :

 

  • — Soumets-toi complètement à moi, suis chacun de mes désirs et jamais ne désobéis. Ta confiance tu m’accorderas. Corps et âme, tu t’offriras. Aveuglément, tu me suivras. Tes tabous et interdits, me diras. Jamais tu ne discuteras. Soumise, docile, féline, torride, animale à mon choix tu seras… Chaude et sensuelle, toujours tu seras. Ouverte à tout, tu essaieras. Des progrès, vite tu feras.

 

Et la regardant de ses yeux jaunes, il lui promit qu’alors il l’aimerait totalement et éternellement. Et qu’elle n’aurait à se soucier de rien dans toute sa vie.

 

Il lui tendit une main qu’elle prit et il l’embrassa fiévreusement sur la bouche, tout en la caressant sur tout le corps de ses mains chaudes et habiles, faisant naître en elle des frissons de désirs mêlés de dégoût. Sa langue était délicieuse mais semblait fourchue, ses yeux la regardaient avec passion et ironie. Il la prit par les cheveux, la fit tourner, lui attachant les mains au dos, et la faisant s’agenouiller au sol devant lui, il lui présenta son sexe imposant qu’il libéra à travers la fermeture de son pantalon ouvert, en érection devant elle, lui le faisant prendre en bouche de manière tendre et brutale, attirante et repoussante.

 

Il lui fit des compliments ensorcelants pendant qu’il la baisait avec une passion brûlante et malsaine, elle oubliait tout ce qu’elle avait projeté en résistance, tant ses mots étaient séducteurs. Il accélérait progressivement le rythme, elle essayait de le suivre, en déséquilibre, retenue par ses mains dans sa chevelure, et ce sexe qui semblait grandir encore plus à chaque mouvement.

 

La scène se reflétait dans le grand miroir, belle et repoussante, de cet homme bestial se faisant avaler par cette magnifique et animale femme sauvage. Le rythme accélérait encore, Aicha ne pouvait plus respirer, proche de l’orgasme complet et de l’étouffement mortel. Les mots dans ses oreilles étaient de plus en plus séduisants, on l’aimait, elle faisait bien, elle était son esclave merveilleuse.

 

Elle se sentait partir, le plaisir et la mort liés venaient à elle… Elle les sentit monter, monter dans son corps. Elle savait que si elle renonçait, ce serait une fuite et elle aurait échoué. Elle savait que si elle se laissait asservir, elle deviendrait une esclave de la Nuit.

 

Elle devait parvenir à tenir jusqu’au bout, tout en restant elle-même. Elle accueillit l’orgasme immense avec un grand cri de libération, et repoussa les mains qui la tenaient pour l’entraîner en arrière dans le miroir d’un grand coup de tête.

 

Elle roula sur elle-même dans le sable pour leur échapper, et l’homme y disparut seul, dans un cri de dépit. Elle resta longtemps sur le sable recroquevillée, haletante, entre le Plaisir et Peur, entre La Vie et la Mort, le goût de sa semence acide et brûlante dans la bouche, épuisée, au pied du Miroir.

 

 

Par Aicha
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Jeudi 16 juin 4 16 /06 /Juin 13:31

Le beau-frère d’Aicha!

 

Je suis le beau-frère d’Aicha, j’en pince pour elle. Voila une soirée dont je me souviendrais…

Je suis marié, heureux de l’être, ma femme est charmante, sa sœur aussi… Beaucoup d’entre nous ont fantasmé sur leur belle sœur. Je ne m’en cache pas, j’ai toujours essayé de la voir nue, d’épier le moindre bout de chair. Je peux dire que je me suis régalé, elle n’a jamais été très pudique, sans dépasser la limite de l’exhibitionnisme. Bref, je me régalais ! 

 

Jusqu’à ce soir de juillet, où elle fut particulièrement allumeuse ! 

 

Barbecue à la maison, un coup de fil : c’est Aicha, elle se sent seule, son homme est parti pour le week-end et elle voudrait venir nous voir. Aucun souci, nous sommes deux dans une grande maison, il y a de la place ! 

La voilà donc qui arrive une heure plus tard, dans une jolie robe légère, de celle qui laisse deviner par transparence ce qui se cache en dessous, pour peu que l’on sache jouer avec les rayons du soleil. La soirée se passe très bien pour nous trois, le rosé coule à flot, les blagues s’enchainent, de plus en plus salaces, de plus en plus coquines, la soirée idéale, tranquille. Jusqu’à ce que mon épouse se sentant fatiguée, décide d’aller se coucher, nous laissant seuls, Aicha et moi, pas trop décidés à aller dormir. 

 

Je la regarde,  je la trouve sublime, avec ce rose aux joues, sa poitrine comprimée dans cette petite robe, ses jambes longues et douces, ses yeux pétillants. Elle me regarde aussi en coin, détournant son regard quand elle croise le mien. Je la trouve un peu bizarre ce soir. Elle commence à se laisser aller à certaines confidences, celles que l’on fait à sa meilleure amie ou à sa sœur, mais surtout pas à son beau-frère qui en pince pour elle.

 

Elle me dit qu’elle se sent encore jeune mais que son homme est déjà un vieux. La routine s’installe dangereusement, et surtout, qu’au niveau sexuel, c’est la catastrophe. J’essaie de garder mon sang-froid devant ce que je considère comme un appel du pied.

 

Puis elle me confie devoir aller se satisfaire sur internet, que son truc c’est de s’exhiber devant sa cam, qu’elle prend un pied monstrueux à se faire du bien devant des inconnus, mais qu’elle est frustrée car elle aimerait quelques fois qu’une main sorte de son écran pour l’aider. Je pense que, dans la pénombre, je dois être tel un ver luisant, tant je rougis devant ce déballage d’intimité. Je commence à sentir monter en moi une érection du tonnerre ! Puis, je ne sais pas ce qui m’a pris, je lui ai lancé :

 

  • — Si tu veux, fais-le devant moi, je pourrais t’aider, suivi d’un éclat de rire.

 

Sauf que je suis le seul à rire. Elle reste quelques secondes silencieuse. Un grand blanc interrompt la conversation. Puis elle me fixe dans les yeux, écarte les jambes et remonte sa petite robe.

 

À là vue de son string noir, je crois défaillir. Je sens les battements de mon cœur dans tout mon corps.

 

  • — Je plaisantai, lui dis-je.
  • — Tu vois, là, à cet instant précis, ce n’est pas de rire dont j’ai envie…

 

Et elle pose sa main ouverte entre ses cuisses. Je fixe sa main sans pouvoir m’en détacher. Son doigt s’enfonce entre ses lèvres, sa main glisse dans son string.

 

  • — Vas-y, fais-toi plaisir, me dit-elle.

 

Je mets un peu de temps à comprendre ce qu’elle veut dire. Je comprends qu’elle veut se faire une cam, mais en direct, sur place. Je sors donc mon sexe, gonflé de désir et commence à me caresser.

 

  • — Wouah, quelle queue ! me lance-t-elle, dans un langage que je ne lui connaissais pas.

 

Il me semble qu’elle prend son pied en devenant vulgaire.

 

  • — Tu l’aimes ma chatte ? Tu veux la voir de plus près ?
  • — Je peux voir tes seins aussi ?
  • — Bien sûr, regarde…

 

Elle déballe une paire de seins parfaits. Ils semblent lourds mais ne tombent pas, des aréoles magnifiques, et des tétons bien dressés. J’entends les bruits de sa chatte au fur et à mesure qu’elle se caresse, elle est trempée. Elle retire complètement sa robe, me demandant d’en faire autant. N’ayant pas de vis-à-vis dans le jardin, je m’exécute, et nous nous retrouvons tous les deux nus, assis sur des fauteuils de salon de jardin, à se caresser en se regardant dans le blanc des yeux. Puis, à un moment, elle me lance :

 

  • — Tu veux la toucher, ma chatte ?

 

Je m’avance tout tremblant, ne réalisant toujours pas ce qui nous arrive, et passe ma main sur cette chatte chaude et humide. Mon doigt s’insinue entre ses lèvres et je vois sa tête se pencher en arrière, sa respiration se faire de plus en plus saccadée. Je me penche sur cette appétissante chatte et pose mes lèvres sur les siennes. Ma langue vient laper ce petit clito tout durci et je sens ses jambes s’écarter de plus en plus. Elles reposent maintenant sur les accoudoirs, découvrant une chatte offerte, un anus si beau que je ne peux m’empêcher d’y passer la langue, déclenchant chez elle un râle de plaisir, comme si elle ne connaissait pas cette caresse divine…

 

Après quelques minutes de léchage, de doigtage, d’anulingus de plus en plus passionnés, elle se relève puis prend les choses en main. Je me retrouve debout, avec Aicha qui avale littéralement mon sexe, en aspirant bien. Elle s’applique à me prendre entièrement en bouche…

Plusieurs fois, je crois m’évanouir de plaisir, les jambes tremblantes. Je sens que ça va commencer à être trop, je veux garder de l’énergie pour la pénétrer. Je tente de la repousser mais elle relève la tête et me dit :

 

  • — Tu m’as fais jouir plusieurs fois, et en plus, je ne me vois pas coucher avec mon beau-frère.

 

Je dois avouer que je ne comprends pas trop son raisonnement, me sucer, se faire lécher, mais pas de pénétration… Mais bon, dans l’état où je suis, je ne veux pas me poser de questions et je me laisse aller. Au moment fatidique, je tente de la repousser, c’est la moindre des politesses, mais elle refuse et garde ma queue en bouche, avalant jusqu’à la dernière goutte. Je m’écroule juste après, assis dans l’herbe et mets quelques instants à me remettre. Je la vois se rhabiller, se pencher sur moi pour m’embrasser sur la joue, limite pudique, et me dire :

 

  • — Merci, c’était génial ! Faudra qu’on recommence un de ces quatre. Allez au dodo maintenant !
  • 

 

Je ne peux dire un seul mot, abasourdi que je suis et la regarde s’éloigner vers la maison, presque en sautillant, légère, heureuse.

La nuit est longue, le sommeil ne parvenant pas à m’atteindre, avec des flashes de ce que j’ai fait avec ma belle-sœur sexy. Quelle soirée !

 

Pour mon plus grand bonheur, non seulement ceci reste notre secret, mais je reçois de temps en temps des SMS me demandant de passer chez elle quelques après-midi de solitude.

 

Par Aicha
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Jeudi 16 juin 4 16 /06 /Juin 13:30

Aicha est heureuse.

Son fils ainé vient lui rendre visite après six mois de silence.

Elle attendait ce jour avec impatience, elle sera la plus belle pour lui aujourd’hui.

Elle a revêtu sa jupe de velours marron et son chemisier noir légèrement transparent qui laisse entrevoir ses jolis seins. Elle a mis ses bas noirs et ses grandes bottes marron, montant plus haut que ses genoux. Elle se regarde dans le miroir, satisfaite, elle se trouve belle.

 

A l’heure convenue la porte d’entrée s’ouvre laissant apparaitre son fils grand, brun, musclé avec un sourire resplendissant en guise de bonjour.

Aicha se précipite à son cou et l’embrasse tendrement sur les joues, mais celui-ci détourne la tête et leurs lèvres se rejoignent dans un baiser fougueux et tendre à la fois.

Il ne peut s’empêcher de caresser les cheveux de sa mère puis descend ses mains dans le dos en les remontant ensuite doucement sous le corsage d’Aicha pour finalement venir effleurer ses seins.

Aicha ne résiste pas, elle sent son corps s’abandonner à ce grand jeune homme, à ce fils qu’elle chérit tant.

 

Elle est si légère qu’il la soulève et l’entraine sur le canapé, elle noie son regard dans le sien, et là, une femme sensuelle, sexuelle est apparue sur son visage,

De ses doigts il peigne ses cheveux, elle sent dans la douceur de ses gestes une telle tendresse. Ce soir sous ses mains elle se sent pleinement femme.

Avec ses deux mains il descend sur son doux visage, le toucher chaud et léger la fait frissonner terriblement et elle se sent rougir en imaginant ses mains caresser son corps tout entier. Dénudant ses épaules, il fait glisser le corsage léger.  Il approche son visage et elle sent son souffle chaud et délicieusement parfumé venir envahir son esprit déjà très embrumé. Elle sent ses lèvres palpiter sous les siennes, s’écarter comme jaugeant la distance et revenant ensuite, picorant sa bouche comme un oiseau picore un fruit bien mûr. L’émotion est si forte qu’elle laisse échapper un gémissement. Puis elle sent les mains palpitantes venir saisir sa poitrine, ses doigts dessiner ses courbes, remontant vers les tétons réactifs. Elle aurait voulu s’agripper à son cou, à ses cheveux alors que sa bouche glisse le long de sa poitrine, mais elle se sent comme figée sous ses caresses. Il la couvre de ses baisers chauds et sensuels, sa langue et ses mains se promènent sur ce corps de femme, sur ce ventre qui la porte et aime. Aicha se cambre, se donne sans retenue, caresse elle aussi son fils avec amour, un mélange d’amour d’une mère pour son fils et d’amour d’une femme pour un corps d’homme.

 

 

 

De ses lèvres il trace un chemin descendant sur sa peau nue, frémissante et chaude. Elle ferme les yeux alors qu’elle sent son souffle chaud caresser ses lèvres rosies par le désir, il vient de les entrouvrir de sa langue soyeuse, pénétrant son corps de femme. Elle qui n’avait pas connu les plaisirs de la chair depuis si longtemps se sent prise de vertiges.  Elle n’arrive pas à empêcher son bassin de se tordre, de se tendre vers cette bouche dont elle veut sentir la langue au plus profond d’elle-même. Les caresses se font plus voluptueuses. De sa langue il prend plaisir à titiller son clitoris déjà fermement tendu par le désir. Elle rouvre les yeux lorsque son corps tremblant ne peut retenir la jouissance. Elle s’échappe en cris rauques de sa gorge tendue vers le ciel.

La lune pour seul témoin de l’étreinte fabuleuse entre les mains amoureuses et si attentionnées de ce fils au regard de velours.

Par Aicha
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Jeudi 16 juin 4 16 /06 /Juin 13:28

Aicha et son envie de vous…

 

 

Je sais qu’hier vous receviez des invités et j’avais une envie folle de vous déranger,  vous troubler, vous  faire sentir ma présence …
Vous dire …Baisez moi !


J’avais envie d’amour; De sexe, de bestialité,
Si … J’avais été près de vous …. Vous m’auriez prise derrière la porte de la cuisine, juste avant qu’ils ne sonnent
Vous  m’auriez prise debout toute habillée, jupe  remontée, écartant mon string ;

Vous m’auriez baisée rapidement, violemment, mes doigts enfoncés dans ma chatte, à la rencontre de votre queue  …
J’avais envie de vous, envie que vous me baisiez ! 

 

Et là aussi, au moment où j’écris …Envie que vous me preniez,  maintenant sans préparation, brutalement, dans l’urgence


Et ….Dans cette urgence, hier,  votre jet brûlant serait venu libérer ma jouissance et ma main en récupérer ce qui coulerait entre  mes cuisses, mêlé à mon propre plaisir …

Toute la soirée, nos mains en auraient gardé les odeurs et tenu notre désir en éveil en s’en léchant le bout des doigts ou les passant sous notre nez d’un regard complice …

Je vous aurais vu servir l’apéritif avec ce goût de moi, et, moi cette envie folle de vous sentir encore.

Seuls à l’abri des regards dans la cuisine, j’aurais replongé votre main entre mes cuisses  pour de nouveau la velouter de mon abondance et de mon odeur….

C’est moi ensuite qui vous aurais aimé à ma façon ; On aurait eu toute la nuit…

 

 

 

 

"Dis, tu viens me sucer maintenant s’il te plait ...."  

Ah, Monsieur !
Combien à ces mots, écrits sur un message, dits au téléphone,
Avais-je bondi, en me voyant par la pensée de suite près de vous, à vous sucer ;
Mais ne vous ai-je pas dit comment mon corps, à ces quelques mots, M’inondant à l’indécence d’un souffle chaud, avait lui aussi, réagi ?
Ce que mes yeux lisaient, ce que mes pensées imaginaient, mon corps à l’infini y puisait une abondante source endiablée qui, entre mes cuisses, s’écoulait.
Mon souffle s’est accéléré, mes seins sous mon pull, se sont dressés Découvrant sans aucune pudeur, de mon émotion et de leur pointe, leur ardeur.
Mon bouton, chenapan indiscipliné de mille aiguilles, à la porte de mon envie, tambourinait.
Les mains accrochées à mon clavier, je ne pouvais bouger.
Pas seule, pas là où il fallait, tétanisée par cette envie qui me disloquait,
Appuyée contre un mur, seul un imperceptible murmure s’est échappé d’entre mes lèvres engorgées de fièvre à l’idée de vous y avoir prisonnier et de vous sucer.

Plus tard, dans la nuit, ma source de mes envies, en harmonie,
Ma bouche encerclant toujours votre vit, doucement, de nouveau ….J’ai joui !

 

Par Aicha
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