Jeudi 26 mai 4 26 /05 /Mai 15:05

SEDUCTION SUR INTERNET

 

Elle était accro à ses messages. Tous les jours elle recevait un message l envoûtant, séduisant

Elle l'avait rencontré  sur Internet, il avait mis une annonce très attirante pour elle, plein de points d'interrogations…

"Fantasme à réaliser. As-tu du cran? "

Puis ils avaient parlé, chaque jour un peu plus, il la questionnait, s'intéressait à sa vie, sa personne, ses peurs, ses fantasmes...

Elle lui répondait sans savoir si elle en était sûre, sans savoir pourquoi elle lui répondait ainsi, sans se rebeller, sans sourire, elle était attirée, aimantée. Ils continuèrent pendant plusieurs, jours puis plusieurs semaines, les questions étaient toujours plus précises, les messages plus hard. Elle adorait ouvrir sa messagerie,  il avait beaucoup de finesse, la complimentait d'une façon très spéciale, comme si elle même était spéciale.

Un jour, il lui demanda une photo, puis une autre. Elle les envoya, il la complimenta elle était divine sensuelle, admirable. Elle adorait cela, dans son univers morne et grisâtre.

Elle était captive de ses mots. Elle allumait sa messagerie.

Elle frissonnait en se caressant, ces paroles lui faisaient un effet érotisant absolu, comme si elle sentait ses mains courir sur son corps.

- "Tu me fais rêver  ..."  Répondait-elle, mais en fait elle était trempée dans son string et se caressait comme une petite folle.

Tant d'attention et d'égards la faisaient trembler, elle gémissait, et se trouvait au bord de l'orgasme...

Elle répondit d'une main, son doigt tremblant sur les touches:

Le conte de fée sensuel se poursuivait au fil des jours. Elle dormait en pensant à lui, chaque jour lui apportait le petit message envoûtant qui la faisait frémir d’excitation, et de désirs:

- "Si tu décidais de tenter cette rencontre avec moi, voilà ce que je te demanderais d''essayer...Je ne sais pas si tu as de la lingerie féminine mais si oui, je te demanderais de mettre une certaine tenue...."
Elle frissonnait en lisant ces lignes, elle se voyait dans les derniers sous vêtements sexy qu'elle s'était acheté et jamais encore mis... ces bas noirs à mi-cuisses, ce corser serré à dentelles noires et blanches, elle imaginait elle-même nue, offerte à cet inconnu aux mots si caressants.
- Je sais que ce n''est pas une chose facile mais c''est justement ce qui est terriblement bon et excitant Elle s'agitait sur sa chaise en lisant ces mots si forts, elle se caressait, les doigts dans sa chatte, son clitoris dressé et dur…

-Es-tu d'accord de réaliser tout cela?"

Elle ne réfléchissait plus, son doigt sur la touche écrivit:- " Oui. Je le ferai. Je ne l'ai jamais fait. Je te fais confiance et  j'ai un peu peur.

Le ton devenait intime, personnel, comme s'ils se connaissaient  bien. Il essayait de l'apprivoiser, sentant sa peur sous-jacente, il était si attentionné et ses mots comme des caresses brûlantes lui sonnaient des fourmillements dans son sexe, elle avait toujours envie de se caresser e le lisant, le relisant, et gémissant à voix haute, sa main dans sa fente ruisselante, jusqu'à l'orgasme…                 

Elle ondulait et vibrait en lisant ces mots si doux, si tentateurs. Elle pensait à lui, il devenait son amant, son ami, il allait lui montrer de nouvelles choses, de nouvelles pratiques, l'amener dans de nouveaux domaines. Son imagination courait toute seule, elle se voyait femme fatale, femme d'orgasmes, femme préférée, femme adulée. Elle rêvait de lui chaque nuit.

                

 

AICHA

 

Par Aicha
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Jeudi 26 mai 4 26 /05 /Mai 15:02

Le yaourt

 

 

Ils sont assis l'un en face de l'autre..
La petite lumière du désir brille dans ses yeux...

Elle devient coquine...
La jeunesse de l'envie transforme son visage...
Elle a soudainement 20 ans...

Sensuellement elle déguste un yaourt...
Elle dépose le fin velouté sur sa langue...

Le contraste est saisissant....
Le blanc et le rose se marient merveilleusement...
Il ne peut résister à cette appel impudique, son ventre de tend et il fond sur sa langue avec gourmandise...
  

Longuement leurs langues se mélangent et se dégustent…
La flamme de l’envie allume leur corps et l’indécence les envahit…
Son sourire malin la transporte vers l’insolence…
Et d’humeur taquine et espiègle,
Elle laisse un filet de yaourt s’écouler du coin de ses lèvres...
Sur son sein transit le doux crémeux se répand,
Echauffant son lion par son petit manège canaille…
Incendié par sa torride attitude il devient taquin,
Et de son téton présenté il s’empare,
Pour voracement le déguster, le savourer et de sa bouche mutine le considérer…
  

Les intentions gourmandes de son amant lentement l’aguichent
Et une étincelle de malice dans ses yeux jaillit…
Sur son sabre bandé son attention se tourne
Et de petites idées friponnes lui viennent…
Ainsi sur son gland rougit le délicieux écrémé elle répand…
De cette délicate et fraiche intension, son ventre rugit
Et sa force de Roi se révèle encore plus imposante…
Mutine et fripouille sur son mat autoritaire elle se jette
Pour avec félicité la crémeuse ambroisie lécher et sucer
Et l’élever au rang du plus heureux goûteur de yaourt…

 

 

 

AICHA

 

Par Aicha
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Jeudi 26 mai 4 26 /05 /Mai 15:01

Comment la définir?

 

 

 

C’est impossible.

Elle n'a pas de limites puisqu'elle envahit mon corps entier.

Elle n'a pas de fin puisqu'elle durera toujours.

Elle me rend folle,

Elle est comme de l'eau car fluctuante,  tumultueuse, agitée,

Elle est comme de la pierre, si lourde, si lourde sur mon cœur...

Elle est comme l'air, je ne peux m’en débarrasser, invisible ...

Elle est comme le feu, elle m’empêche de respirer...

Elle est comme une cloche dans  laquelle papillonnent mes pensées affolées...

Elle est comme un monstre horrifique, elle me suit où que j'aille, même si je cours, je cours, je cours, pour ne pas y penser...

 

Elle est terrible, cette envie de vivre et de faire intensément l’amour avec ma belle pute aux seins si gros, au visage si fin, aux cheveux si longs, au cul si rebondi …

 

AICHA

Par Aicha
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Jeudi 26 mai 4 26 /05 /Mai 14:55

Le rêve

 

ELLE, la pute,  était grande, élancée, de longs cheveux châtains en bataille. Ses épaules étaient recouvertes d’un chemisier noir à manches longues qui s’élargissaient à la hauteur des mains. Celui-ci était fermé d’un nœud au niveau du ventre et laissaient apparaître une forte poitrine tenue par un soutien-gorge de cuir percé au milieu laissant ses seins libres. Un string en cuir cachait à peine son sexe et mettait en valeur des superbes fesses bien rondes et fermes. Elle était chaussée de longues bottes qui remontaient en-dessus des genoux.

Lui devait faire dans les 1.80 m et était vêtu plus simplement. Il portait un pantalon de cuir avec un trou au niveau du postérieur qui lui laissait ses fesses musclées accessibles. Il était torse nu et arborait une belle musculature. Sa tête était recouverte d’une cagoule noire en cuir riveté qui lui recouvrait le sommet des épaules.

 La suceuse s’approcha d’eux et ELLE parla la première : 

« - Je m’appelle Maîtresse Lubrifia et je suis accompagné de mon partenaire Maître Hector. Nous avons été convoqués par un petit homme étrange avec un chapeau pointu et avons reçu l’ordre de vous faire vivre une séance SM. Vous serez donc  à nos pieds pendant toute la durée de la partie. Une ou deux règles avant de commencer. Vous êtes priée de rester muette, les seuls mots que vous êtes autorisée à prononcer sont oui Maîtresse ou oui Maître »

« - Venez maintenant et mettez vous à genoux  au milieu de la pièce » lança fermement Hector.

La suceuse n’était pas très rassurée et était partagée entre l’envie de rire ou d’avoir peur.

«  - Plus vite que ça… ! »  Hurla à son tour Lubrifia

Elle comprit que ce n’était pas le moment de rigoler,  se dirigea vers l’endroit indiqué et se mit à genoux. Elle était entièrement nue. Heureusement qu’un grand feu avait été allumé derrière elle. Elle sentait la chaleur des flammes lui lécher le dos, ce qui la réchauffait un peu.

 Lubrifia vint se placer devant elle, retira une de ses bottes et de sa voix autoritaire lui demande sèchement :

« - Lèche-moi le pied lentement ! ».

Et Hector lui ordonna : 

« En restant à quatre pattes, va chercher une bougie et rapporte là sans que la flamme ne s’éteigne, sinon tu seras punie ! »

La suceuse s’exécuta en agitant discrètement la tête, elle n’aimait pas recevoir des ordres. C’était une femme libre qui avait l’habitude de décider les choses.

« - C’est bien ! Tu es une brave fille ! »

Le pied de Lubrifia était doux et la situation commençait vraiment à l’exciter. La suceuse s’appliquait consciencieusement à accomplir son devoir sous les ordres dominateur de sa Maîtresse, elle devait être totalement concentré à lécher et à sucer les orteils de sa maîtresse. Si elle faisait mine d’arrêter son œuvre, le martinet en main, Lubrifia était prête à la corriger. Soudain une douce sensation de chaleur lui pénétra la chatte.  Hector qui s’était placé derrière elle commença lentement à la caresser entre les jambes.

A ce moment Lubrifia lui banda les yeux et la suceuse plongea dans le noir total. Lubrifia  s’assit face à elle, les jambes ouvertes, approcha sa chatte de son visage, poussa son string de côté et lui demanda d’une voix suave cette fois :

« - lèche ta Maîtresse, lèche- la bien ! »

Et elle la gifla !

« - Comment ? » hurla-t-elle…

« - Oui Maîtresse… » Articula difficilement la suceuse…

Sa fleur était trempée et une odeur particulière, piquante lui emplit les narines. La suceuse était un peu perdue dans ses désirs, partagée entre peur et excitation. Elle décida de ne plus penser et de s’abandonner au plus agréable des deux, le plaisir. Et elle se mit à la lécher avec avidité. A peine eu-t-elle commencé qu’une brûlure intense lui transperça le bas du dos, puis lui irradia les fesses. Hector sans arrêter de la caresser venait de l’arroser de cire chaude. La douleur était vive mais éphémère. La suceuse fut surprise, elle eut  d’abord une réaction de rejet, mais très vite la sensation provoquée par la cire balaya les dernières craintes qui étaient en elle et elle se laissa emporter dans ce monde encore mystérieux pour elle, celui de la soumission.

La suceuse vivait de folles sensations . Elle y prenait  du plaisir. L’ambiance de l’endroit, l’excitation de la situation l’avait également transportée vers les mystères de cette nouvelle pratique et elle bascula de l’autre côté. Elle était prête à se donner, prête à se lâcher, prête à obéir, elle était soumise, elle était chienne, elle était libre…

 

elle avait réussi à réaliser la première épreuve de cette séance peu commune et pour la récompenser, Lubrifia et Hector lui permirent de les embrasser, ce qu’elle fit avec amour et passion. La peur et l’envie de rire avait totalement disparues, elles avaient été remplacés par une immense excitation et elle  était prête à se donner et à vivre cette nouvelle expérience pleinement.

 Hector n’était pas resté inactif. Il avait placé devant le feu une sorte de banc recouvert de cuir noir. Il devait faire environs 2 m de long sur 80 cm de haut. On pouvait facilement s’y coucher. Il se tenait debout devant le banc les jambes un peu écartées et les bras croisés. On aurait dit un bourreau qui attendait la venue du condamné à mort… Lubrifia de son côté s’approcha de la suceuse et lui demanda de sa voix autoritaire de se mettre à nouveau à genoux… Elle lui passa un large collier de cuir autour du cou et y accrocha une chaîne. Elle la traîna jusqu’aux pieds d’Hector qui attendait impassible… toute inquiète était la suceuse. Mais qu’allait- elle lui demander de faire ?…

Quel étrange tableau avec Hector debout devant Lubrifia qui était avec sa soumise tenue en laisse…

« - Vous allez être bien obéissante, n’est-ce pas ??? »

« - Oui Maîtresse ! » Répondit la suceuse qui avait compris la leçon…

« - La suceuse, défait la ceinture d’ Hector ! »  Ordonna t’elle avec autorité…

Celle-ci le fit sans se faire prier, toute excitée de découvrir ce qui se cachait dans les pantalons d’Hector. Si ses attributs étaient aussi impressionnants que sa musculature, elle n’allait pas être déçue….

«  - et retire- lui ses fringues », ajouta t’elle…

La suceuse n’osait pas imaginer ce qu’avait prévu Lubrifia pour elle, mais la curiosité était plus forte et elle eut soudain très envie de découvrir la  queue d’Hector...

Et la bête émergea, magnifique, seigneuriale… La grandeur de l’animal dépassait toute ses espérances. Et pourtant elle n’avait pas encore atteint sa taille de combat…

« - Branle- le lentement ! »

Elle eut un peu peur de ne pas savoir mais l’excitation grandissante l’aiguillonnant,  elle se mit au travail…

La suceuse n’en revenait pas… Quel engin ! Elle n’avait encore jamais croisé une aussi grosse queue,  et la voir grandir entre ses mains  la rendit complètement folle. Elle n’avait plus qu’une envie, la prendre en bouche… Elle fit mine de s’approcher car elle voulait absolument l’avaler, la sentir au bout de sa langue et lui montrer de quoi elle était capable. Elle n’était plus qu’à quelques centimètres du Graal. Elle pouvait déjà sentir son odeur piquante de mâle en chaleur et apercevoir la petite goutte du plaisir qui lorgnait déjà sous l’effet des caresses ….

« - Non ! » vociféra Lubrifia et elle tira la suceuse sèchement vers l’arrière.

« - Tu n’est qu’une impatiente ! Pour te punir tu seras condamnée à attendre »

Lubrifia  s’approcha à quelque centimètre de son visage, lui serra les joues entre ses doigts, la força à ouvrir la bouche et lui murmura d’une voix venue d’outre tombe :

« Je sais que tu es un petite cochonne ! Donne- moi ta langue ! » Et elle lui cracha sur la langue et lui ordonna solennellement :

«  Suce- le ! »

La suceuse était de plus en plus excitée et la salive brûlante de Lubrifia lui assigna le coup de grâce, elle se lâcha complètement et se jeta sur la queue d’Hector…

 

Lubrifia  tira sur la chaîne et la suceuse se retrouva la tête en arrière et la bouche entrouverte…

« Embrasse-moi et je serai gentille avec toi, tu pourras encore goûter au monstre » Et la suceuse lui offrit sa bouche et sa langue… Elle avait tellement envie d’honorer le sceptre d’Hector qu’elle aurait pu faire n’importe quoi.

« - C’est bien ma fille, ta bouche est délicieuse »

Elle empala la bouche de la suceuse sur le manche immense et injecté de sang de son partenaire…

«  - Hector, prends la tête de la chienne à deux mains et enfonce lui ton  sexe tout au fond de la gorge, je veux voir les larmes lui gicler des yeux »

La suceuse n’en pouvait plus, le mat d’Hector était beaucoup trop gros... Mais sentir ce pieu si dur, si gros lui ramoner le fond de la gorge, provoqua en elle une sensation encore inconnue et elle eut un orgasme terrible… La jouissance fut telle qu’elle lui fit perdre contact avec la réalité et elle s’effondra sur le sol sans connaissance…

 Lubrifia en serrant la chaîne  fit remarquer à Hector,  d’un air moqueur :

« Elle va bien, elle a juste besoin de récupérer un peu… elle va s’occupe encore de toi Hector, ton petit trou, n’attend que sa langue… »

En effet, pendant que la suceuse perdit connaissance Hector s’était couché sur le dos et avait ramené ses jambes contre sa poitrine. Ce qui offrait un spectacle saisissant, ce sexe immense tendu vers le ciel surplombait de grosses boules et un anus rasé de près…

Lubrifia prit la tête de sa chienne et lui planta le visage contre l’étoile d’Hector qu’elle dû lécher avec frénésie. A chaque fois qu’elle faiblissait dans son devoir, elle lui tirait les cheveux furieusement et lui crachait au visage en l’insultant…

De son côté Hector était aux anges, le traitement de la suceuse le remplissait de bonheur et il cria à Lubrifia :

« Je veux jouir dans sa bouche »

La suceuse se retrouva au dessus de sexe d’Hector bouche grande ouverte… la chienne était à la manœuvre et commença à branler Hector, puis elle accéléra, le souffle d’Hector se fit plus rapide, il était au bord de la jouissance… Son sexe gonfla encore, l’explosion était proche… elle n’en croyait toujours pas ses yeux, cette queue était vraiment extraordinaire de beauté et de grosseur, elle avait l’impression qu’elle le regardait de son gland rougit et qu’elle voulait lui crier son plaisir… Hector ne respirait plus, il y eu un grand silence, et il se libéra de tout son plaisir en de superbes jets de sperme épais que la suceuse s’empressa d’engloutir dans un bonheur total…

« - N’avale pas ! »  Ordonna Lubrifia !

« - Je veux que tu me l’offres »

La suceuse se sentit une nouvelle fois frustrée, elle aurait tellement voulu boire ce sperme Hectorial. Elle s’approcha donc de la bouche de lubrifia qui recueillit avec délice la semence de son partenaire…

 Et lubrifia  but le nectar acidulé  d’Hector.

La suceuse la regarda avec le goût de la perversion et elle eut soudain très peur de se qu’elle venait de réaliser. Elle éclata en sanglots… Ces défis devenaient vraiment de plus en plus pesants, elle se réjouissait vraiment d’arriver au bout de ces épreuves…

« - Mais que se passe-t-il ? » Se demanda d’un seul coup  la suceuse

Tout commença à tournoyer autour d’elle, la pièce était devenue un carrousel qui tournait de plus en plus vite et les meubles se mirent à voler. Elle se trouvait au milieu de la pièce prise au piège… Une tornade était entrain de naître et elle était coincée en son cœur…

Maîtresse Lubrifia se mit à hurler, sa perruque rousse s’envola dévoilant un horrible crâne tout boutonneux. Maître Hector perdit sa cagoule de cuir mettant à jour un insupportable visage tout déformé. Le vent augmenta de puissance et l’un après l’autre, ils furent happés par la tornade et disparurent au travers du plafond qui était devenu noir et vide… Un à un les meubles suivirent le même chemin…

La suceuse ne comprenait rien, avait-elle été trop loin ? Les dieux du sexe voulaient ils se venger ? Elle sentit ses pieds quitter le sol et elle aussi fut emportée par le souffle du vent, le souffle des Dieux en colère…

Pendant de longues minutes elle voyagea dans une dimension nouvelle, elle aurait dû être terrifiée mais au contraire elle se sentait bien… Une sorte de paix intérieure s’était emparée d’elle. La suceuse connaissait bien ce sentiment, il lui arrivait parfois de le rencontrer quand elle faisait l’amour tout en douceur avec un amant, les yeux dans les yeux, cœur contre cœur, âme contre âme…

Puis tout s’arrêta, la nuit totale dans laquelle elle était plongée jusqu’à lors disparut soudainement et avec stupeur elle découvrit l’endroit où elle avait atterri… C’était absolument incroyable, inconcevable… elle avait vu et vécu des choses fantastiques mais jamais encore, cela n’ avait été aussi dantesque… elle se retrouva nez à nez avec le petit homme au chapeau pointu, riant à gorge déployée de la voir si peureuse, si fragile.

Il s’approcha d’elle et lui murmura d’un ton protecteur :

« - Nous avons simplement voulu vous faire affronter vos démons et vous avez réussi cette épreuve avec brio, votre envie était si forte qu’elle a réussit à désintégrer les scènes difficiles que vos bêtes intérieures vous avaient poussé à vivre… »

 

La température s’éleva soudain, un léger vent chaud vint lui fouetter le visage, l’odeur de la mer lui titilla les narines et des cris de mouettes retentirent. Tout commença à nouveau à tourner autour d’elle, un miracle se produisit et le jour se leva … la suceuse se retrouva à la pointe d’un phare face la mer. C’était l’endroit qu’elle affectionnait le plus dans ses rêves…

 

AICHA

 

Par Aicha
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