Jeudi 18 août 4 18 /08 /Août 21:08

Aicha découvre le plaisir au féminin…

 

 

Aicha vient de faire connaissance d’Erica. Femme charmante et charmeuse, elle la séduisit par sa franchise. Rapidement, elles prirent l’habitude de se téléphoner assez régulièrement. Aicha n’avait jamais éprouvé d’attirance particulière pour les femmes, mais fut-elle surprise lorsqu’elle se rendit compte qu’au fil du temps, un trouble de plus en plus l’envahissait lors de leurs discussions. Elles avaient beaucoup de points en commun, parmi lesquels l’amour du sexe et de la sensualité.

 

Très rapidement, les conversations tournèrent à la séduction. Aicha attendait ses appels avec impatience, ressentant un manque lorsque ceux-ci s’espaçaient trop. Il faut dire que la coquine Erica savait faire monter la pression ! C’est ainsi qu’elles en arrivèrent à faire l’amour par téléphone. Erica avait trouvé les mots qui déclenchèrent chez Aicha les envies les plus folles.

 

« Caresse-toi… Sens-tu mes lèvres sur ta peau ? Je te fais l’amour comme personne ne te l’a jamais fait. » Aicha était en transes  obtenant des orgasmes aussi fulgurants que générateurs de nouvelles envies.

 

Un jour Erica l’informa qu’elle allait passer la voir.

 

« Je t’appellerai juste avant d’arriver chez toi. Tu déverrouilleras ta porte, ira t’allonger sur ton lit après t’être bandé les yeux, et tu veilleras à préparer quelque chose qui me permettra de t’attacher les mains. »

 

Erica n’avait pas oublié qu’Aicha avait ce fantasme-là qui l’excitait prodigieusement. Aicha avait faim d’elle, de ses mains sur elle, de sa bouche sur sa peau. Elle accepta toutes ses volontés, y compris vestimentaires. Jupe ou robe, dessous sexy, bas et talons hauts.

 

Le corps d’Aicha était dans un tel état d’attente sensuelle, qu’elle la voulait, désirait plus que tout être son jouet, sa chose. Elle se prépara minutieusement : Épilation des jambes, des aisselles, maquillage et coiffure soignés, se vêtit d’un porte-jarretelles de dentelle noire, string et soutien-gorge assortis. Une paire de bas vint compléter le tout, ainsi qu’une petite robe entièrement boutonnée sur le devant, et cintrée à la taille.

 

Aicha prépara sur son lit deux foulards : un pour ses yeux, un pour ses poignets, puis regagna le salon, attendant le cœur battant, la sonnerie du téléphone.

 

Il était quatorze heures lorsque celle-ci retentit.

 

  • Je suis là, je te donne cinq minutes pour être prête.

 

  • Ma porte est ouverte, je t’attends, répondit Aicha.

 

Elle enfila une paire d’escarpins, se rendit dans sa chambre où elle se banda les yeux avant de s’allonger. Son cœur battait la chamade, Aicha sentait les pulsations sanguines à ses tempes. Après une attente qui lui sembla durer une éternité, elle entendit une voiture arriver, puis un  bruit de portière. Quelques bruissements de pas dans les gravillons furent suivis par le grincement de la porte d’entrée. Le silence rendait encore plus impressionnants ces quelques indices auditifs qui arrivaient aux oreilles d’Aicha. Elle sentait entre ses cuisses naître une véritable fontaine. Elle mouillait comme jamais elle n’avait mouillé !

 

Soudain, elle sut qu’elle était là, près d’elle.  Une main frôla la jambe d’Aicha, remontant doucement sur le mollet, le genou, la cuisse. Erica elle s’obstinait à rester muette, comme elle l’avait décidé initialement. Privée de la vue, tous les sens d’Aicha étaient désormais en alerte.

Elle sentit le foulard venir enserrer ses poignets relevés au-dessus de sa tête. Puis une bouche chaude se posa sur son mollet, remontant sur sa jambe, pour bientôt se retrouver sur la parcelle de peau nue, entre la jarretière et le slip, celle qui est la plus sensible mais aussi la plus émouvante à découvrir. Les boutons de sa robe furent défaits, laissant apparaître sa nudité à peine voilée. Ses seins étaient douloureux à force de se tendre, d’espérer une caresse. Son corps allait à la recherche des mains inquisitrices, sollicitant des attentions que son amante ne semblait pas pressée de  lui accorder.

 

Lorsque leurs lèvres se joignirent enfin, Aicha devint folle. Folle d’un désir qui ne demandait qu’à exploser, folle de l’envie de pouvoir toucher elle aussi, ce corps tant convoité mais qu’il lui était même interdit de contempler. La douceur de la langue qui la fouillait la fit complètement chavirer, lui extorquant des gémissements voluptueux.

 

« Fais de moi ce que tu veux, je suis la victime consentante d’un sacrifice païen, livrée sur l’autel sacré du plaisir et du vice », pensa Aicha éperdue de désir. Erica dégustait ses seins, en aspirant les tétons érigés, les mordillant, les étirant. Sa main courait sur son ventre frémissant, exigeant le plus violemment possible d’être pris, possédé, violé même. Aicha était comme un animal affamé qui réclamait son dû, ruant et gémissant que l’on assouvisse son besoin primaire.

 

Puis Erica dénoua le bandeau des yeux d’Aicha, puis celui de ses poignets. Erica devait être, tout comme Aicha, en manque de ses mains sur elle, de son regard voilé par le désir… Enserrant son visage de ses deux mains, Aicha l’embrassa goulûment, avec délectation et douceur, en la remerciant de tout le bonheur qu’elle lui faisait découvrir.

 

Aicha partit à la découverte de son corps, léchant avec bonheur son ventre plat, perdant sa langue dans son nombril, mordillant ses flancs délicieusement ambrés. Elle aimait l’odeur animale, désirait la posséder. Aicha découvrit, à l’abri du mince voile de son slip, une toison foisonnante d’un brun mystérieux. Elle y enfouit ses doigts, caressant mais aussi tirant les poils cruellement, constatant avec joie l’émoi que tout cela faisait naître en elle. Une rosée délicate perlait à l’orée de la forêt, apte à étancher la soif qu’Aicha avait d’elle. Elle la but, la lapa du bout des lèvres, de la pointe de sa langue, n’hésitant pas à aller chercher au plus près de la source le divin nectar, tandis qu’Erica s’agitait de plus en plus sous le corps d’Aicha. Brusquement celle-ci la retourna, tant elle avait envie de contempler son cul. Ses mains partirent à la découverte de sa géographie, parcourant les monts et par vaux de son paysage intime. Caressant, griffant, mordant, elle dégusta chaque parcelle de sa peau.

 

De ses doigts Aicha la pénétra. Elle s’ouvrait délicieusement à elle, râlant et riant de bonheur. Aicha la labourait, la dilatait avec un plaisir dévorant, contemplant l’effet du traitement infligé sur son visage. Ses yeux mi-clos, sa bouche qui laissait échapper des plaintes rauques de plus en plus soutenues, tout ceci ravissait Aicha qui la fouilla au plus profond d’elle-même, caressant le velours chaud et humide de son intimité. Un quatrième doigt glissa rejoindre les autres, l’emplissant encore un peu plus, tandis qu’elle aspira son clitoris qui pointait comme une petite bite.

 

  • Oui… Encore ! Plus fort, plus loin ! soupira-t-elle.

 

Continuant ses caresses internes, Aicha remarqua alors que son con continuait de s’ouvrir à elle, indécente béance ne demandant qu’à être comblée. Aicha força doucement son pouce afin qu’il rejoigne ses congénères, tout en frottant voluptueusement son entrejambes à la cuisse chaude de sa compagne. Elle coula sur elle, tant son plaisir était présent.

 

Grâce à un mouvement de bassin d’Erica, Aicha vit son pouce entrer, sa main fut aspirée jusqu’au poignet par la fleur carnivore de son amante. Aicha la posséda. Les lèvres d’Erica pulsaient autour d’Aicha, l’avalant, la suçant, la dévorant toute entière, tandis que les doigts d’Aicha continuaient leur danse infernale au fond de son ventre. Erica, yeux révulsés, criait son bonheur.

 

  • Plus fort, continue… Plus vite !

 

Aicha sentit arriver le point de non-retour, juste avant que son poignet ne soit pris dans les mâchoires puissantes de l’étau de son plaisir. Arc-boutée sur le lit, le corps secoué de spasmes violents, Erica jouit sur sa main, laissant couler la fontaine de jouvence sur elle. Aicha la dégusta avec avidité, jusqu’à la dernière goutte, tandis que l’orgasme, cérébral d’abord puis physique, la gagna à son tour, la laissant sans forces, mais toujours en elle, nichée dans la chaleur de son corps alangui.

 

Après la folie vint la tendresse, que leurs corps rassasiés leurs autorisaient enfin. Le repos des guerrières, en quelque sorte, fait de mille mots susurrés, de baisers légers, de regards curieux.

 

Aicha avait eu raison de lui faire confiance. Grâce à elle, en plus d’une nouvelle façon d’aimer, elle s’était découvert des besoins insoupçonnés jusqu’alors. Elles s’embrassèrent une dernière fois, elles savaient implicitement qu’elles ne se reverraient jamais, puis elle partit, comme elle était venue.

 

Plusieurs jours après, Aicha reçu une photo la montrant attachée et livrée… À son dos, un simple mot : « Merci » suivi d’un E.

 

 

Par Aicha
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