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Jeudi 9 juin 4 09 /06 /Juin 13:39

Aicha au casino

 

L’homme était assis, jouant à la roulette. Il remarqua à ses côtés une très belle brune, très classe qui semblait jouer mécaniquement. Son visage se tendait au fur et à mesure de ses pertes. Très élégante sa robe bustier de jersey noire, tendue par une poitrine qui semblait généreuse, dénudait ses épaules délicates. S’il ne se privait pas de la détailler à la dérobée, Aicha, elle, ne lui avait pas accordé encore un regard, et semblait perdue dans ses pensées.

 

En voyage d’affaires elle était descendue au casino de l’hôtel par désœuvrement.

Quand elle perdit son dernier jeton, elle se mordit la lèvre, hypnotisée par la roulette qui continuait de tourner, mais restait assise, se tordant nerveusement les mains. Ce n’était pas la perte d’argent qui la faisait hésiter à se lever mais plutôt la perspective de retrouver la solitude de sa chambre.

 

Se méprenant sur son attitude, son voisin tenta sa chance et poussa une pile de jetons vers elle.

 

  • — Je vous les prête, dit-il avec son sourire le plus charmeur.

 

Au regard de l’homme qui louchait dans son décolleté, et à la cuisse qui frôlait la sienne, Aicha ne fut pas dupe de sa générosité. Outrée qu’il puisse penser qu’elle se laisserait acheter, elle lui jeta un regard noir et refusa sèchement. Mais il insistait.

 

  • — Vraiment, c’est avec plaisir, je vous assure…

 

Elle l’observa plus attentivement. De type algérien, la quarantaine, très brun, il avait un charme indéniable qui n’était pas déplaisant. Inconsciemment, elle était flattée de l’attention qu’il lui prêtait. Après tout, cela pouvait être amusant de lui laisser croire qu’elle rentrait dans son jeu, et au moins cela l’occuperait et lui changerait les idées. Elle arrêterait dès que cela irait trop loin.

 

Elle finit donc par accepter, mimant un sourire contrit, les yeux baissés, parfaite incarnation de la femme gênée d’accepter. Elle perdit l’argent très vite et il poussa une autre pile :

 

  • — Ne vous inquiétez pas, la chance va finir par tourner, lui glissa-t-il au creux de l’oreille, se penchant vers elle, coulant son regard au creux du sillon dévoilé de ses seins jusqu’à l’attache centrale d’un soutien-gorge de dentelle noire, en profitant pour lui poser la main au-dessus du genou, sous la table.

 

Cela restait assez sage et de nouveau elle accepta les jetons. Mais la série noire continuait et chaque fois qu’il poussait une nouvelle pile, il remontait sa main d’un cran sur sa cuisse. Il découvrit bientôt sous sa paume le relief du haut de son bas et l’attache d’une jarretelle à travers le jersey, l’excitant terriblement. Malgré elle, Aicha commençait à être troublée et le laissa faire.

 

Devant son manque de réaction, il poussa son avantage et suivit la jarretelle jusqu’à sentir du bout des doigts le relief de la dentelle de sa culotte sous laquelle elle se glissait. Il voulut descendre entre ses cuisses mais elle serra instinctivement les jambes pour l’empêcher d’aller plus loin. Il poussa alors une pile de jetons plus grosse, avec un sourire ambigu.

 

Aicha hésitait à continuer ce jeu pervers. Elle trouvait déjà incroyable qu’il lui ait balancé plus de 1000 € uniquement pour pouvoir lui peloter les jambes. Mais la chaleur de la paume masculine au creux de ses cuisses ne la laissait pas indifférente et de toute façon, même si elle était cachée par la table, sa position assise l’empêcherait d’aller bien loin.

 

Elle finit par accepter les jetons, desserrant imperceptiblement les jambes mais suffisamment malgré tout pour que les doigts puissent suivre le galbe intérieur de ses cuisses et remonter jusqu’à leur jointures. Le tranchant de la main plaqué contre son mont de Vénus, il palpa la discrète épaisseur de sa toison sous les tissus, la faisant frémir malgré elle. Elle mit un peu plus de temps à perdre et l’homme en profita pour discrètement caresser également son ventre, ses hanches et le haut de ses fesses, appréciant les contours du V de sa culotte et de son porte-jarretelles, la troublant beaucoup plus qu’elle n’aurait imaginé.

 

Affolé par ce qu’elle lui avait déjà permis de découvrir, il ne pouvait pousser plus loin son avantage, gêné par la chaise. Aussi lui proposa t-il d’aller boire un verre au bar pour faire tourner la chance. Cela ne l’engageait en rien et elle se leva pour le suivre. Mais sur le chemin, il la prit par la main et l’entraîna vers le hall.

 

  • — Venez, nous serons plus au calme dans ma chambre.

 

Aicha fut surprise par cette attaque pour le moins directe. Une voix intérieure lui disait de refuser et de s’en aller. Accepter son invitation risquait de l’engager à aller plus loin que quelques attouchements à travers sa robe. D’un autre côté les caresses de l’homme avaient fait naître une douce chaleur au creux de son ventre qui appelait d’autres caresses. Et laisser croire à cet homme qu’il dirigeait le jeu lui donnait une sensation de pouvoir qu’elle n’avait jamais connue. Se soumettre à un homme pour un argent dont elle n’avait nul besoin lui paraissait être une douce idée. Aussi murmura-t-elle

 

  • — Euh, bien, je vous suis.

 

Dans le couloir, il en profita pour admirer sa silhouette. Sa robe s’arrêtait au-dessus des genoux, dévoilait le galbe parfait de ses mollets rehaussés par ses chaussures à talons. Le souple balancement de ses hanches plaquait le tissu soyeux sur sa croupe qui semblait prometteuse, marquant discrètement le contour de sa culotte assez étroite. Il n’en revenait pas de voir cette superbe femme le suivre si docilement et d’imaginer pouvoir la posséder, peut-être dans peu de temps, le rendait fébrile et il eut du mal à ouvrir la porte.

 

Une fois dans l’intimité de la chambre, Aicha eut un temps d’hésitation. Le sentant, il la fixa les yeux brillants et sortant deux plaques de 500 €, lui dit abruptement :

 

  • — 1 000 €, si tu enlèves juste ta robe.

 

Aicha rougit et hésita, partagée entre le désir de s’enfuir et l’appel de ses sens qui ne demandaient qu’à être écoutés, et comme hypnotisée par les plaques qu’il faisait tourner entre ses doigts, symbole du désir qu’elle provoquait chez lui. Se méprenant à nouveau sur son hésitation, il rajouta d’un ton dur :

 

  • — Allez, dépêche-toi, tu sais pourquoi tu es là !

 

La dureté du ton l’électrisa, l’excita inconsciemment et elle savait qu’elle aurait du mal à jouer les effarouchées après l’avoir suivi dans sa chambre. Se soumettant à ses désirs, elle glissa le zip de sa robe qui tomba à ses pieds. Peu d’hommes l’ayant vue nue, dans un dernier geste de pudeur elle croisa un bras sur sa poitrine et glissa une main contre sa culotte pour tenter de cacher maladroitement sa belle lingerie de dentelle. Mais voulant profiter de ce magnifique corps offert, il lui écarta les bras. Elle rougit encore plus, baissa les yeux et détourna la tête mais se laissa admirer.

 

Son balconnet sans bretelles contenait mal les rondeurs et dévoilait largement les flancs de sa belle poitrine dont les aréoles transparaissaient sous la dentelle. Le regard de l’homme descendit sur son ventre plat jusqu’au porte-jarretelles de soie noire, tenant ses bas noirs et encadrant sa culotte de dentelle. Cette dernière, très échancrée, moulait le renflement de son pubis et laissait deviner les mèches diaphanes de sa toison. Il la fit tourner pour admirer ses fesses rondes et pleines, à demi dénudées par le V étroit de sa culotte bien tendue, dévoilant en transparence le sillon profond de sa croupe.

 

Très excité par la vision de ses formes ainsi mises en valeur, il se retenait de ne pas lui sauter dessus pour ne pas la bloquer par trop de hâte. Prenant une plaque de 500 €, il la fit glisser le long de son cou jusqu’au sillon profond de ses seins, la faisant frissonner. Il la coula dans son soutien-gorge jusqu’aux pointes qui durcirent au contact du plastique froid, en profitant pour palper les globes pleins et fermes. Haletante, toujours soumise, Aicha le laissa glisser la dentelle sous ses seins, libérant sa poitrine aux larges aréoles rose pâle. Malgré sa rondeur, le galbe parfait de son buste les faisait se dresser orgueilleusement.

 

Les yeux toujours baissés, la respiration d’Aicha se fit plus saccadée. Prenant une autre plaque, il la descendit le long de son ventre qu’elle creusa instinctivement comme pour échapper à la caresse mais ne fit rien pour l’empêcher de s’insinuer sous la dentelle de sa culotte, glissant au creux de ses cuisses en repoussant le tissu, dévoilant la mousse brune de son pubis.

 

Les sens en feu, elle poussa un petit jappement quand le plastique frôla son clitoris avant de glisser entre ses lèvres intimes. Le contact du plastique froid lui fit serrer les cuisses. Du genou, il les écarta doucement pour mieux la caresser avec la plaque, forçant du coin l’orée de son vagin. Malgré elle, la caresse perverse la faisait réagir, la rendant moite. Il dégrafa alors son soutien-gorge et fit rouler sa culotte le long de ses jambes fuselées, la laissant uniquement vêtue de ses bas, son porte jarretelle et de ses escarpins.

 

Elle sentait son regard brûlant d’envie sur son corps dénudé, appréciant sa poitrine bien épanouie, sa taille mise en valeur par la ceinture de dentelle et le triangle régulier de sa fine toison, dévoilant en son creux le départ de ses fines lèvres roses. Mais elle recula instinctivement quand il libéra son sexe déjà dressé, se rendant compte que, prise à son propre piège, elle ne maîtrisait plus grand-chose et que les événements allaient un peu vite pour elle.

 

Sentant sa réticence, il posa 2 000 € sur la table et la regarda durement :

 

  • — Jusqu’au bout !

 

Aicha ne pouvait plus jouer l’effarouchée alors qu’elle venait de se laisser dénuder et caresser deux minutes avant. Elle savait qu’elle ne pouvait plus arrêter le jeu ni ignorer la douce brûlure de son ventre et de ses seins. Rien ne peut plus l’empêcher de se donner à cet inconnu. Sans rien dire, elle se rapprocha, le regard trouble et vint envelopper le sexe de l’homme de ses doigts fins, le caressant doucement, prenant enfin l’initiative. La verge de l’homme bondit contre sa paume.

 

  • — Vas-y, il faut que tu mérites ton fric.

 

Les paroles crues, loin de la choquer, l’excitèrent encore plus. Sa frustration sexuelle des derniers mois put enfin se libérer et, sous le couvert fallacieux de l’argent, elle pouvait se laisser aller à tous ses désirs. Le masturbant d’une main, elle vint lui palper les testicules de l’autre, le faisant grogner. Les mains de l’homme palpaient son corps sans ménagement, explorant les fermes rondeurs, pinçant les pointes dardées, pétrissant les fesses glissant dans leur sillon jusqu’à son sexe humide qu’il força d’un doigt, la faisant se cambrer.

 

L’homme n’en pouvait plus de voir ce corps superbe s’offrir si complaisamment pour ce qu’il croyait être de l’argent et voulant aller plus loin, lui intima :

 

  • — Allonge-toi sur la table et écarte les cuisses.

 

Aicha, le cœur battant, s’exécuta, ouvrant largement le compas de ses jambes, exhibant sa vulve sans pudeur. Sa toison ne cachait rien de la fente bien dessinée de son sexe. Elle découvrait le plaisir de s’exhiber sans retenue et le regard de l’homme plaqué sur sa vulve l’excita terriblement. Lui relevant les cuisses, il s’approcha d’elle sexe tendu et vint plaquer son gland contre son intimité. Il s’amusa quelques instants à le monter et descendre le long de ses lèvres, préparant la pénétration maintenant inévitable. D’une souple poussée des reins, il força sans difficulté son ventre humide et s’enfonça dans son fourreau serré, la faisant crier de plaisir.

 

  • — Hum, grogna-t-il, tu es étroite comme une jeune fille.

 

Elle prit cela plutôt comme un compliment malgré la rudesse des mots. La colonne de chair se frayait doucement un passage dans son ventre, jusqu’à s’abuter au fond de son vagin. La crochant sous les fesses, il commença un mouvement de va-et-vient. Haletante, elle creusait le ventre au rythme de ses coups de reins, les yeux fixés sur la tige épaisse qui disparaissait au creux de sa toison brune. Elle se sentait délicieusement envahie par le membre qui la pilonnait maintenant sans retenue, et se mit à gémir bruyamment. Elle sentait une boule de feu grossir dans son ventre et, à la surprise de l’homme, elle eut bientôt un orgasme qui la fit se cambrer, et rendit son ventre encore plus brûlant et humide. Complètement libérée par cette jouissance soudaine et voulant aller au bout de son fantasme, elle le repoussa et se redressa.

 

Se collant à lui, elle l’embrassa à pleine bouche, se frottant contre lui, ses seins fermes s’écrasant contre son torse, le rendant fou de désir. Pliant les jambes, elle mordilla d’abord ses tétons puis lui lécha le nombril. Dans cette position, le sexe toujours dressé vint battre entre les globes pleins, les pointes dressées frôlant son gland. Les empaumant par-dessous, il emprisonna son sexe entre les douces masses tièdes, se branlant dans le creux de sa poitrine. Elle le laissa jouer avec ses seins quelques minutes, excitée à nouveau par cette caresse inconnue pour elle, pendant qu’elle lui pétrissait les fesses.

 

Lui appuyant sur les épaules, l’homme la fit descendre encore d’un cran, son sexe venant battre contre son beau visage classique. Aicha, fascinée, fixait la tige dressée. L’attrapant d’une main, elle lécha d’abord le gland baveux, découvrant son goût salé. Entrouvrant les lèvres, elle le goba jusqu’au prépuce replié, l’accrochant avec les dents. Son expérience manifeste, sa bonne volonté, le rendait fou.

 

  • — Ouvre plus la bouche et joue avec ta langue, ordonna-t-il.

 

Concentrée comme une élève appliquée, elle obéit, l’avalant jusqu’à mi-membre, et commença à le pomper vigoureusement. Se penchant légèrement, il en profita pour caresser les lourdes masses de ses seins ballants, les pointes durcies calées aux creux de ses paumes. Elle adorait sentir la colonne de chair brûlante grossir encore contre son palais et ses joues se gonflaient au rythme de la fellation, déformant son beau visage. L’homme commença à haleter bruyamment et quand il sentit la main d’Aicha lui palper de nouveau les testicules, il ne put s’empêcher d’exploser au fond de sa gorge en jets puissants, déclenchant un deuxième orgasme chez la jeune femme. Grognant de plaisir, elle avala la semence brûlante, finissant de le nettoyer du bout de la langue.

 

Après quelque moment de flottement, elle se rhabilla lentement, le regard encore trouble. Elle avait du mal à croire que ce petit jeu pervers ait débouché sur un tel plaisir et qu’elle venait de s’offrir sans pudeur à cet inconnu. Mais les ondes de plaisirs qui la traversaient encore ne lui faisaient pas regretter son coup de folie. Se penchant pour prendre sa culotte, elle lui offrit une dernière fois la vue de sa croupe fendue, les lèvres encore gonflées de plaisir, trahissant sa nature volcanique et sensuelle. Ramassant les plaques et les jetons, elle les posa sur le lit, et l’embrassant, lui murmura :

 

  • — Pour le personnel, merci ! le laissant pour le moins interloqué…

 

 

Par Aicha
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Jeudi 9 juin 4 09 /06 /Juin 13:37

La neige commence à tomber.

L’homme est assis à même le sol glacial, devant la devanture d’un magasin de chocolat illuminé de mille feux.

Il a sa tête recouverte d’un vieux bonnet dont la couleur reste indéfinissable tant celui-ci est sale. Il parait dormir les yeux ouverts, la tête appuyée contre la vitrine. Il a la peau mate, les yeux sombres, les dents jaunes, le visage entier semble plongé dans une lente agonie.

L’homme s’appelle Nacer. Il a 45 ans et porte ce jour-là, jour de Noël, un vieux manteau râpé et des brodequins apparemment trop grands pour lui.

En cette heure tardive où la nuit noire semble envahir la ville, les rares passants se pressent sur le trottoir gelé sans le voir.

Il a devant lui, posée entre ses jambes écartées, une gamelle de fer destinée à recueillir les quelques pièces que voudront bien lui donner les âmes charitables.

Celle-ci reste désespérément vide depuis le début de la journée. Les gens sont bien trop occupés à préparer leur fête de noël qu’à se soucier d’un pauvre type assis par terre.

 

Aicha vient de pénétrer à l’intérieur du magasin. Elle a aperçu l’homme assis. La sonnette de la porte retentit dans le silence de la nuit noire, mais l’homme ne bouge pas. On dirait qu’il n’est pas là.

Aicha demeure un moment les bras ballants en face de l’étal de chocolats, sentant comme une légère fièvre accompagnée de frissons se propager dans son dos. Elle choisit alors un ballotin d’assortiments et sort sans rien laisser paraitre, gardant cette expression soucieuse d’un début de soirée. Rien ne laisse soupçonner dans quel état émotionnel elle se trouve depuis son arrivée devant la chocolaterie.

Tandis qu’elle cligne des yeux, sentant le vent glacial lui balayer le visage, elle éprouve deux sentiments contradictoires se demandant si le second, l’excitation, n’est pas une sorte d’écran destiné à évincé le premier, une sorte de peur de paraitre. Plus elle y pense, plus son excitation augmente comme pour la détourner de ses habitudes de faux semblants, d’attitudes aux normes de la société et lui représenter la chance qu’elle a d’être enfin la femme épanouie qu’elle cache au fond d’elle-même.

 

Elle s’approche de l’homme. Reste plusieurs secondes plantée devant lui sans un mot. Elle cherche à se rappeler comment aborder un inconnu et s’aperçoit que celui-ci lui sourit.

Cette fois elle est seule sur le trottoir, face à  Nacer, plus aucune forme humaine ne vient hanter la rue sombre, si elle voulait elle pourrait disparaitre  mais se sent, d’un coup, légère.

Pendant des années, enfermée dans le cercle de la routine, elle s’est appliquée à ne pas prendre en compte ses sentiments cachés. Elle a vécu suspendue à un fil invisible sans se soucier de son cœur, de son corps qui criait dans l’ombre de ses idées combattues.

 

Elle se sent attirée par cet homme et demeure un instant sans voix, puis lui tend la main, poussée par une force sourde lui imposant d’aller de l’avant et d’écouter son corps.

Le temps semble figé, exactement comme si cet instant de sa vie s’était contracté et que plus rien ne lui ferait oublier ce moment.

Secouant légèrement la tête, transporté par cet enchantement, Nacer ne parvient pas à y croire. Il regarde un instant la rue pour s’assurer qu’il est toujours assis au même endroit. Cette femme si distincte, si vivante, si belle, lui fait un signe. Il doit réagir.

Comme il appréhende le moment fatidique où elle va sans doute s’éloigner, il préfère lui prendre la main tendue et lui sourire.

Elle a une très belle main, fine et douce.

 

-         Vous vous appelez comment ? lui demande-t-elle

-         Nacer, dit-il ; je suis algérien et vous ? demande-t-il après un temps d’hésitation.

-         Aicha, répond-elle spontanément, surprise elle-même par tant de sincérité.

 

A cet instant elle ne cherche pas à savoir si elle est entrain de commettre une bêtise ou pas. Elle a la certitude totale que cet homme lui est destiné. C’est quelque chose de très fort et d’inévitable.

Elle est maintenant si près de Nacer que celui-ci à l’impression qu’elle va tomber dans ses bras comme une poupée de chiffon. Il attend sa réaction et Aicha lui ouvre son cœur, lui parle d’elle, de ses fantasmes, de ses contradictions, de ses deux langages, comme si elle cherchait à hypnotiser l’homme.

Alors Nacer ne peut se retenir plus longtemps ; il a envie de cette femme. Il y a si longtemps qu’il n’a pas goûté au fruit défendu !

Il a envie de se dire qu’il a souhaité de toutes ses forces que cette femme s’arrête et qu’elle s’est arrêtée, ce qui rajoute à sa certitude, c’est l’idée que ce nom d’Aicha, avec le visage et le corps sublime, se fixera dans un endroit précis de sa mémoire et qu’il ne l’oubliera pas.

 

Aicha poussée par un besoin d’aider l’homme, de le sortir de cette nuit glaciale, de réveiller son envie de vivre et de satisfaire un plaisir partagé, elle s’est agenouillée doucement face à lui.

 

-         Que puis-je faire pour vous Nacer ?

 

Elle était tellement excitée, tellement impatiente à l’idée d’aider cet homme dans ses désirs les plus fous ; elle savait qu’à présent elle avait la force de faire le grand écart entre la normalité, ses idées de combattre toute forme de soumission et de domination masculine, et son anormalité, ses désirs inassouvis  de soumise, ses fantasmes d’être dominée par l’homme, elle savait qu’elle ne voulait plus combattre cet instinct de femme épanouie.

 

La jupe relevée, les cuisses ramenées contre sa poitrine ferme, sensible, elle observe Nacer avec des yeux brillants de désir, alimentés par un courant électrique à haut voltage.

Elle laisse celui-ci lui caresser les cheveux ; l’espace de quelques secondes elle a l’impression de quitter son corps pour le sien et de se sentir elle aussi grelotter et puer sur ces cartons posés à même le sol.

Ils restent tous deux serrés l’un contre l’autre, main dans la main dans la clarté blanche de l’anormalité.

Aicha est saisie d’une envie de dissoudre cette barrière qu’elle a mise inconsciemment dans son esprit avec la sensation soudaine presque excitante, d’être dans un monde imaginaire où ses rêves de soumission seraient exhaussés.

Elle a, l’espace de quelques instants, l’impression de vivre en suspens, le cœur libre, l’esprit disponible tel qu’elle voudrait toujours être.

Il existe un monde où elle est une adepte du combat, d’une vie terne et remplie de faux semblants et un autre où elle est vivante et femme épanouie.

 

Mais au moment où Aicha sent la chaleur de son corps se propager jusqu'à Nacer offrant à celui-ci  l’émotion intense du plaisir d’être avec une femme,

comme surgi d’une époque lointaine lui revient l’image de cet homme sale, dégoutant, couchant sur le trottoir. Elle se relève d’un bond, rajuste sa jupe et s’enfuit sans se retourner.

 

De cet univers vertigineux  Aicha vient de vivre ce monde parallèle où elle apparait comme jeune femme soumise et épanouie, c’est dans cet univers là qu’elle a croisé Nacer et lui a offert son plus beau jour de noël !

 

Par Aicha
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Mardi 7 juin 2 07 /06 /Juin 20:18

Je ne pouvais attendre plus longtemps.  Il me fallait assouvir ces fantasmes de soumission qui m'assaillent depuis mon adolescence....  Ces fantasmes pervers, tabous et interdits auxquels je pense lorsque je me masturbe...  

Je me prénomme Aicha. 
Divorcée, début cinquantaine, deux filles et deux fils, grand-mère deux fois, femme de tête et féministe. 
Intelligente, pausée, un look bon-chic bon-genre... Jamais les hommes qui m'entourent ne devineraient que cette grande brune, aux yeux verts et aux gros seins est, en réalité, une vraie salope....
  
Zhano, tu m'as contacté par internet... Nous nous sommes donné rendez-vous sur msn....  
Dès les premières phrases que nous avons échangées, je t’ai avoué être folle des scénarii que tu mettais en scène, rien que pour moi. 
En t'écoutant me raconter toutes les perversités que tu as envie de m'imposer, tu sais que mon sexe se lubrifie et se contracte.... 
Ta queue est bandée pour moi... tu as envie de me prendre comme une  salope... Tel que tu me le demandes souvent, j’ai enlevé mon soutien-gorge et mon slip... je suis maintenant nue sous ma blouse blanche et ma jupe de coton noir... 
Tu peux imaginer mes mamelons bruns qui se dessinent et pointent sous le mince tissu de mon chemisier... 
Docile, je réponds à tes questions... je te raconte mes fantasmes... Les scènes de viol et d'abus que je visualise en me masturbant ou lorsque un homme me lèche la chatte... 
Je  t'excite... tu as envie de me voir à poil... de me prendre de force...
Je tourne la tête... mon regard est voilé... Le regard d'une femme qui vient de jouir...
 zhano  prends du plaisir à m’imposer de nouveaux défis à moi Aicha, il me parle d’une rencontre en forêt…
  "T'as aimé, hein, salope?" 
 Je ferme les yeux et hoche la tête pour acquiescer...
  "Moi aussi, j'ai bien aimé te prendre ici dans un parc alors qu'on aurait pu nous voir et nous entendre... Et, tu sais... Je crois bien qu'on nous regarde... Derrière toi, il y a deux jeunes étudiants qui semblent très excités de te voir ainsi sans défense... à moitié nue... Et puis, il y a aussi ce vieux clodo que nous avons croisé en entrant dans le parc.... Il a déjà sorti sa vieille bite de son froc et il se branle en nous regardant.... Mais je pense que je vais d'abord laisser ces deux jeunes-là te prendre..." 
 Les yeux écarquillés de frayeur, le regard affolé, j’essaie de me défaire de ces liens qui immobilisent mes poignets alors que Zhano fait signe aux deux adolescents de s'approcher.... 
 Le plus grand et le plus vieux est noir, l'autre maghrébin... 
 "Comment vous appelez-vous? " 
 "Wali" dit le noir... "Ahmed" répond le jeune maghrébin... 
 "Wali et Ahmed, je vais vous laisser baiser ma femme, Aicha... " 
 "Elle se débat mais elle en a foutrement envie.... Se faire prendre l'excite beaucoup ... Elle est déjà toute mouillée... Ses mamelons et son clito sont en érection.... Lequel de vous deux veut être le premier?..."
  Le grand noir ne donne pas la chance à son jeune copain de répondre... Il sort une bite énorme de son pantalon... De couleur d'ébène... Bien longue, dure... mais surtout très large et dont le gland est bien noueux... 
 Il s'installe derrière moi...  Toujours bâillonnée, je ne cesse de rugir et de crier tout en me déhanchant pour me soustraire au viol que je m'apprête à subir...  Relevant ma jupe, il plaque ses grosses mains brunes sur la peau nue et blanche de mes hanches alors que son gland, tel la pointe d'un pieu de bois, écarte les lèvres charnues de mon vagin... 
 Puis, d'un violent coup de rein, il s'enfonce en moi... Sa grosse bite noire disparaissant au fond de mon vagin aux parois veloutées... bien au fond de cette crevasse chaude, étroite et humide dans laquelle Zhano vient de déverser de longs jets de foutre blanc et crémeux... 
 "Tiens, prend ça.. Salope...", éructe Wali, les poils crépus de son pubis s'écrasant contre mes fesses ...  je pousse un cri de colère et de protestation.... 
 Zhano, tu contemples la scène avec excitation.... Un jeune noir est en train de violer une femme blanche.... Son copain, un jeune arabe, se masturbe en attendant de la violer à son tour...
 Et puis, ce vieux vicelard, bandé lui aussi, caressant une vieille queue courbée et veinée qui n'a sûrement pas été aspirée par le sexe d'une femme depuis déjà bien des années... 
 tu t'approches près de mon visage ... 
 "Alors Aicha, c'est bien ce que tu voulais, non? Te faire violer... Par des jeunes, par des vieux... par des queues qui bandent pour toi?" 
 La colère, la honte, la rage se lisent dans mes yeux de mère de famille qui me fait ramoner le sexe, qui me fait prendre de force... 
 "Ahhhh.... elle est bonne ta chienne.... Elle a quel âge?", souffle Wali... 
 "51 ans et elle est écrivain..." 
 "Ahhh... ahh... un écrivain... " 
 Wali venait d'augmenter son rythme. Visiblement, l'idée de violer une littéraire l'excitait au plus haut point... 
 J’ai fermé les yeux, résignée, vaincue....J’ avais entre les cuisses, bien engagé dans mon vagin, le pénis d'un étudiant… 
J’essayais de chasser ces pensées perverses, taboues et interdites.... mais elles revenaient sans cesse à mon esprit alors que Wali continuait à me limer la chatte avec sa grosse queue noire.... 
je laissais maintenant échapper de petits gémissements à peine audibles... mon bassin avait basculé vers l'arrière procurant ainsi un meilleur accès à ce gros pieu qui me fouillait les entrailles... mes parois vaginales avaient recommencé à se contracter.... 
 "Ahhhh... je vais jouir dans ta chienne...." 
 "Oui..c'est ça remplis-la de foutre, viole-la... c'est ce qu'elle veut la pute..." 
 "AHHHHHHHHHHHHHHHHH.... ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.... je jouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis...." 
 Le visage de Wali se contracta de plaisir alors qu'il se mit à juter dans mon sexe ....je cambrai les reins, basculant les fesses contre les poils pubiens de l'adolescent...
 Sans retenue, mon sexe se mit à se resserrer en saccades alors que mon visage grimaçait sous l'orgasme que le jeune homme venait de m’ imposer... 
 Sans plus de préambule, Ahmed baissa son pantalon et son slip et vint s'installer entre mes jambes... 
 Son pénis était beaucoup plus petit que celui de Wali et il n'eut aucune difficulté à trouver l'entrée de mon vagin pour y pousser sa jeune bite durcie...je ne réagissait plus.. Brisée, vaincue.... 
 je n'avais plus besoin de m'agripper à l'arbre que j’encerclais de mes bras... La queue dure d'Ahmed, à chaque coup de butoir, me soulevait de terre.... 
 "Je te viole, salope... je te viole putain et t'aime ça, hein, petite fendue... »  
 En entendant ces mots, mon corps se raidit à nouveau...  
 je  prenais plaisir à être dénudée, abusée, forcée et violée....   
 "Ah oui... débats-toi, salope... j'aime quand les sales petites blanches comme toi me résistent...."
 
 Malgré tous mes efforts, je ne parvenais pas à me libérer... 
 De plus, les doigts d'Ahmed pinçant mes mamelons et mon clitoris, provoquaient de puissants spasmes de plaisir qui déferlaient dans mon vagin.... mon vagin que je n'arrivais plus à contrôler... mon vagin aspirant au plus profond de son ventre le sexe de l'étudiant... 
 "Hummmmmm..... comme t'a une belle petite chatte! Ton petit con est encore plus étroit que celle de ma copine ! Et, je parie que ça doit être encore meilleur si je te la mettais dans le cul !"  Vitement, il cracha sur mon anus pour bien en lubrifier l'entrée... un crachat épais et visqueux qu'il étendit sur la petite rondelle rosée de Djema la mère de famille... 
Puis, sans plus de ménagement, il m'encula....Son pénis disparaissant dans mes intestins... 
Je me déhanchait dans tous les sens... je n’avait jamais été enculée par un homme ?...   
Les doigts bien enfoncés dans mon vagin, il gémit... "Ah, la salope .. elle me compresse et me suce les doigts avec sa chatte...Ahhh... elle est trop bonne..... elle me fait jouuuuuuuiiiiiiiiiiiiiir...." 
Le pubis bien plaqué contre mes fesses, le jeune arabe commença à répandre son foutre épais et visqueux au fond de mes entrailles... 
Mon visage se crispait de plaisir... jouissant alors qu'un jeune inconnu m'enculait et me violait.... j’ avais peine à me tenir sur mes jambes.... 
Ahmed, avec sa bite toujours bien enfoncée en moi, me maintenant debout... Lorsque, lentement, il se retira de mon anus, je tombai à genoux... 
 "À mon tour, à mon tour.. " grommela le vieux clodo qui n'avait rien manqué du spectacle qui s'était offert à lui! 
Zahno détacha mes poignets... 
Je tombai sur le dos, à bout de souffle... à bout de force... 
 Le vieux clodo s'étendit sur moi et, guidant sa vieille bite en érection avec une de ses mains crasseuses, il s'enfonça dans mon vagin englué de foutre... 
 "Retenez-la bien..." ordonnai-Zahno aux deux jeunes étudiants qui s'empressèrent de m’empoigner les chevilles, me maintenant les jambes écartées... 
 De son côté, il m’immobilisa les poignets... 
 Il fallu presqu'une minute pour que je réalise que le vieux était étendu sur moi, son pénis en moi.... et qu'il était en train de me violer.... je me mis à lui résister.... En vain... 
 Wali, Ahmed et vous, me reteniez fermement...  Le vieux, lui, continuait à me pistonner en me léchant les seins... 
Mes mamelons durcis disparaissaient dans sa bouche édentée... 
Ses mains huileuses aux ongles noircies palpaient ma poitrine blanche... sa langue épaisse laissant de longues coulées de bave sur mes seins... 
vous penchant près de mon visage de, vous me murmuriez: 
 "Laisse-le juter en toi... laisse-le prendre son plaisir entre tes cuisses.... Il y a sûrement bien des années qu'il n'a pas baisé..." 
 Le vieux râlait de plaisir tout en continuant à me pistonner.... 
 Ma nudité, mon vagin lubrifié, la fermeté de mes seins procuraient au vieil homme un état d'excitation qu'il n'avait pas ressenti depuis plusieurs années... une érection large et dure qu'il n'avait pas eu depuis bien longtemps... 
 Le vieux salopard  me violait et le corps de la mère de famille commençait à réagir.... Un plaisir dissocié, indépendant de ma volonté... 
 Le plaisir de se faire pétrir les seins, de se faire lécher, sucer et mordiller les mamelons...
  Le plaisir de sentir une tige de chair durcie me ramoner le sexe alors que de vieux doigts crasseux me caressaient le clitoris... 
 Un gros gland noueux écartant les parois étroites et veloutées de mon vagin...
 Le vieux, qui avait l'âge d'être mon père, me ramonait la chatte, emplissant mon étroit canal de sa vieille bite... cette vieille bite qu'il retirait de ma fente avant de s'y enfoncer à nouveau.... cette vieille bite gluante, recouverte de semence, mêlée à mes sécrétions vaginales. Aicha, à moitié nue, couchée sur le dos, retenue par les poignets et les chevilles...Aicha cherchant à se libérer de ses étreintes alors qu'un vieil itinérant était étendu sur elle en train de la violer...Aicha, dont le corps refusait de répondre à sa volonté....
Aicha qui allait jouir.... prise ainsi pour la troisième fois de suite... forcée et abusée.... 
Aicha dont le sexe, malgré tout son dégoût, se contractait sur cette vieille bite, la comprimant entre les parois veloutées de son sexe, l'aspirant tout au fond de son ventre..... 
 "AAAAAAAAAAAAhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh"...... 
 Les râlements de plaisir du vieux cochon se mêlèrent à mes gémissements.... 
 Le vieux dégueulasse crachait son foutre visqueux dans mes entrailles, j’étais une femme qui, malgré son indignation, jouissait sous lui, soulevant les hanches, bandant les cuisses... criant son plaisir....
 
 À suivre ? Que devrait-on lui imposer à cette mère de famille qui recherche la soumission ? À moi Aicha la fatma femme, écrivain, reluquée par ses voisins, ses collègues de travail, ses amis ?

Par Aicha
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Vendredi 27 mai 5 27 /05 /Mai 20:20

La machine à laver !

 

Penchée devant le hublot qui tourne et retourne ma lessive, j'observe comment les vêtements passent et repassent sous mes yeux, projetés légèrement en une danse légère et hypnotique...

 Des souvenirs reviennent à mon esprit. 

J'ai vraiment adoré tous les programmes de l'autre soir. Vraiment.

 

D'abord il y a eu le premier programme, celui qui donne la température.

Quand il avait retiré mes vêtements de ses grandes mains, alors que j’étais debout devant lui ma main dans ma bouche pour étouffer mes soupirs, et qu’il grondait  de désir devant mes fesses comme si elles étaient précieuses, alléchantes...

D'ailleurs, il les avait goutées et dégustées, les écartant pour mieux  les manger, les dévorer. Puis mes seins, qu'il avait passionnément caressés, mordillés. 

Quelle chaleur. Le plaisir c’était comme de petites étincelles qui parcouraient mon corps, de la pointe de mon pubis jusqu' à la nuque.

 

J'aime beaucoup ce premier programme. Le numéro UN...

 

Puis j'avais eu le second programme, qu'il avait enclenché avec soin, caressant ma peau sur tout mon corps, la rendant douce à ses mains, à ses lèvres. Gémissements et frémissements. 

Le plaisir, c'était comme de petites flammes courant au fond de mon ventre. Chaud, si chaud.

 J'aime aussi ce programme qui promet tant de choses. Le numéro 2…

 

Puis il avait passé au numéro 3, c'est l'intensif, l'énergique, le principal. Il m'avait poussée en avant sur le lit et relevé mes fesses avec détermination, pénétré de son pieu avec virilité, pour me prendre encore et encore, accroché à mes hanches, en de puissants va et vient. Je me souviens que je me retenais à la couette. 

Le plaisir. C’était comme une tempête de sensations, explosions, émotions.

J'aime particulièrement ce programme, peut-être l'un de mes préférés.

 

Puis j'ai eu droit à toutes les options, le numéro 4 sur le dos avec un fauve qui m'attaque férocement et tendrement. Ce programme est aussi très agréable.

 

J'ai eu les programmes 5, 6, 7, 8, et 9, sur le côté ici, sur le côté là, une jambe au ciel puis les deux, avec l'additif pour les orteils, celui qui fait rire et frissonner en même temps.

 

Heureusement que j'avais mis de l'assouplissant. 

Le plaisir, c'était comme des ondes profondes, des vagues, des courants ascendants, des vents charmants, des brises, des bises.

 

J’adore tous les programmes c'est certain. J'aime quand il y en a beaucoup, mais sans électronique, je ne suis pas très technique.

 

Puis il y avait le programme spécial, juste pour moi.

Il m’avait caressé de sa main là, oui là, en ma fente, en mon centre, en mon sexe, en mon bouton, jusqu'à ce que je devienne liquide, et que je crie, que je crie. 

Le plaisir, ce fut comme un délice érotique, une explosion volcanique, une fission atomique. 

Quel programme.

 

Puis nous avons visité le programme 69, bien sûr un incontournable, fait de remue-ménage et plaisirs mutuels.

Et aussi le programme 007, celui de la chevauchée fantastique, qu'il adore particulièrement, porteur de fantasmes secrets je pense... 

Le plaisir, c'était comme une cavalcade, une cascade.

 

Nous avons passé enfin au programme  pour la laine, à plus basse  température. Câlins sereins, tendresse, baisers, caresses. 

Le plaisir, c'était comme un souffle, un zéphyr, un air d'amour.

Un programme tout en douceur.

 

Puis les derniers sur la liste, le rinçage sous la douche, l'essorage avec la serviette, et pour terminer, celui que fait ma machine sous mes yeux rêveurs.

Le programme In-défroissable.

 

La machine semble fatiguée, elle a fini tout le processus, elle se contente de remuer par intervalles réguliers les vêtements, pour qu'ils ressortent vivifiés et tonifiés, tout beaux, comme neufs. 

Elle cliquette. Elle a terminé.

J'ouvre le hublot, je sors les vêtements qui sourient, et les dispose dans le séchoir. Je ferme la porte, Ils tournent à nouveau, doucement, dans la tiédeur bienfaisante. 

 Le plaisir, c'était de dormir. Bien au chaud sous la couette. Imbriqués, fusionnés. Après avoir visité  tous les programmes.  

De la machine à laver…

Par Aicha
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Vendredi 27 mai 5 27 /05 /Mai 20:16

Le rêve

 

Je t'imagine bien
Effeuillant mes habits
Écartant de tes mains
Mes résistances viles
Je me verrais trop bien
Attendant tes envies
Espérant que tes mains
Rendent mon corps servile

Et je m'allongerais
Subissant tes caresses
Écartant de mes mains
Mes membres enflammés
Je t'abandonnerais
Mon âme, mes ivresses
Je serais ta catin
Tes folles idées

Je subirais encore
Encore tes violences
Tu me possèderas
Jusqu'au bout de ta faim
Je laisserais mon corps
Endurer l'impatience
De tes jeux tu feras
De moi une presque rien

Patience, j’attends...

 

 

La soumise

 

Ce soir je me destine à ce que vous souhaitiez
Au plaisir des caresses que mes mains me procurent
Elles vont et viennent au rythme de mes pensées
Et font monter en moi au fur et à mesure
Le désir de vous plaire et de vous contenter.

Et j'imagine ainsi en flattant tout mon être
Qu'une main plus habile sur mon corps, s'agite
Et espère haletante la venue de mon Maître
Pour qu'il dompte avec fougue le démon qui m'habite
Et lie mes mains goulues au-dessus de ma tête.

Ainsi pieds et poings liés je perdrai tout honneur
Et de mon sexe chaud s'écoulera l'essence
Et dans mon ventre moite résonnera la peur
Et j'apprendrai aussi à contrôler mes sens
Pour m'ouvrir totalement et fondre de bonheur.

Par plaisir, je guiderai les élans de sa main
En basculant mon corps pour le rendre accessible
Et dans ma bouche ouverte j'espérerai en vain
Qu'il entre et me possède d'une force indicible
Puis pénètre mes chairs jusqu'au fond de mes reins.

Ainsi, femme soumise et entièrement offerte,
Je tâcherai de plaire à mon amant subtil
En acceptant toujours. Ecoutant ses requêtes,
Du mieux que je pourrais, toujours les accomplir
Et capter sans faillir ses envies si expertes.

Pour pouvoir lui offrir au mieux, mes sentiments
Pour qu'il soit, presque heureux d'avoir si fièrement
Dominé ma personne, pour me faire m'ouvrir
Dominé mes envies, pour me faire ainsi jouir,
Et pris mon âme vierge de tels assouvissements
Pour les forger, vainqueur, à leur épanouissement
Et les ancrer en moi, pour les faire grandir……….

 

 

 

Erotique féminin ou masculin

 

Ces textes te sont destinés, à toi qui liras ces histoires. Alors détends toi, relaxes tous tes muscles, choisis des vêtements qui te mettront à l’aise et assure toi d’être seul (e), pour pouvoir t’abandonner complètement à ton plaisir … ferme les yeux toi l’homme ou la femme qui me liras.

 

Au féminin

 

Tu es arrivé tard ce soir. On a mangé, puis on est parti directement en boîte.

 Je suis très sexy, j'ai mis ma jupe noire courte à la rose brodée, mon corset aubade rouge, celui qui fait porte jarretelle, des bas noirs, et pas de culotte.

Je sais, je sens que tu apprécies. Et tu n'es pas le seul à apprécier dans cette boîte. On danse un moment ensemble, nous sommes tous les deux très excités. Mais tu te lasses vite de danser. Je te regarde, tu me dis que je peux continuer, que tu vas t'asseoir, tu es fatigué. Je continue à danser, et je me fais draguer. C'est sûr, je plais ! Et je m'amuse à les allumer. Oui, les, car ils sont deux. Je danse avec eux, sulfureuse, excitante. Je te lance des regards à la fois amusés et chauds. J'ai envie de sexe. Ma danse devient lascive, s'adapte à cette musique qui passe.

J'ose tout, les provoque et me dérobe, allume leur désir. Je vois une lueur inquiète dans tes yeux. Tu connais mon fantasme, tu as peur que je ne le réalise ce soir, à tes dépens. L'un d'eux m'embrasse. Je te regarde, je vois de la colère. Je décide d'aller un peu plus loin. Le second m'enlace par derrière et me dépose un baiser dans le cou. Tu essaies de te contenir, tu es en colère. Le premier commence à me peloter, sans que je l'y aie autorisé.

J'en ai marre, je profite de la fin de la chanson pour me dégager et les envoyer me chercher à boire. Je te rejoins, te dis qu'on peut partir.

Dans la voiture, tu ne dis pas un mot. Je finis par m'endormir. Arrivés à la maison, tu ne me dis toujours rien, tu ne me touches pas.

Mais quand on rentre dans l'appartement, brusquement tu me plaques contre le mur. Tu m'embrasses à pleine bouche, tu fais sortir mes seins du soutien-gorge et les pelotes violemment. Ta main descend, passe sous ma jupe, tu caresses mon sexe. Tu prends mon sein droit à pleine bouche, le suce, le mords. Je me tends, gémis. Tes doigts se font plus inquisiteurs, tu taquines mon clitoris. Je m'écoule sur tes doigts, je suis une véritable fontaine. Je gémis de plaisir, je frissonne.

Une de tes mains tient fermement mes poignets contre le mur. Jamais tu n'avais été violent comme ça. Tu me retournes, éloignes mes hanches du mur, poses tes mains sur les miennes sur le mur, et tu me pénètres violemment. Je suis une telle fontaine que tu n'as aucun mal. Mais tu te lubrifies juste, là, tu ressors et me prends violemment par derrière. Un cri m'échappe, de surprise et de douleur. Tu es violent, et j'aime ça, le plaisir vient, monte. Ma respiration s'accélère, je commence à gémir doucement. Je ne tiens plus, le plaisir est trop fort, je hurle ma jouissance.

Mais tu es toujours dur, tu n'as pas joui. Tu te retires de moi, j'ai les jambes en coton, je manque de m'écrouler. Mais tu me retiens de ton bras que tu passes sous mon ventre. Tu me prends à nouveau, le plaisir est immédiat. Tu accélères le rythme, tu veux jouir, je le sens. Mon plaisir monte encore, je me mords les lèvres pour ne pas crier à nouveau, mais c'est trop fort, à nouveau je hurle mon plaisir alors que dans un râle ultime tu jouis en moi.

Nous nous effondrons ensemble. Je me retourne vers toi, tu as des larmes dans les yeux. Je t'embrasse avec passion, je ne suis qu'un sourire. Mmm. Oui, je t'aime.

 

 

 

Au masculin


Elle découvre le monde qui l’entoure … elle est dans un train, sur sa gauche le paysage défile sans cesse. La cabine est luxueuse, sans doute une première classe et elle apprécie la douceur des sièges en cuir. Elle porte une longue robe à fleur du plus bel effet, qui met en valeur son corps sans en dévoiler les parties les plus intimes. Trois autres passagers sont avec elle, à sa droite une femme assez âgée, et en face d’elle sont mari, les deux ont le nez plongé dans des revues et ne semblent pas s’intéresser à elle. Juste en face d’elle il y a un homme, le reflet du soleil l’empêche de voir son visage, pourtant elle sent son regard qui se pose sur elle. Cet homme c’est moi, grand, brun, les cheveux courts, une silhouette athlétique … pour le reste, toi le lecteur laisses ton imagination te guider. Elle cherche à capter mon regard, et profite du soleil qui se couche pour enfin découvrir mon visage, je confirme rapidement sa pensée, en effet mes yeux la fixent sans cesse. Elle-même apprécie mon physique et cherche rapidement à me rendre fou en posant nonchalamment sa main sur sa poitrine ou son entrejambe. Je fais de même de mon coté, suffisamment discrètement pour ne pas attiser la curiosité des autres voyageurs, mais je ne peux pas cacher mon érection qui laisse apparaître une légère bosse sur mon pantalon. La voyant elle esquisse un léger sourire …

Le train s’arrête à une gare, et on a le plaisir de voir les voyageurs qui nous accompagnaient nous quitter, nous laissant ainsi seuls avec nos fantasmes. Ca ne dure malheureusement pas longtemps, car le redémarrage du train coïncide avec l’entrée de 2 contrôleurs dans notre compartiment. Après quelques secondes de recherche, je sors mon ticket, et m’aperçois rapidement qu’elle n’en a pas. Je me propose de payer le voyage, mais elle refuse, préférant payer à sa façon, et devant les 2 contrôleurs stupéfaits, elle commence à se caresser les seins. On les imagine rapidement pointer sous sa robe, les 2 hommes ne réfléchissent pas longtemps, et après avoir fermé la porte du compartiment,  descendent leurs fermetures éclairs et commencent à astiquer leur sexe. Voir ainsi devant elle 2 queues belles et gonflées l’excite encore plus, elle s’enhardit et remonte lentement sa robe. Je découvre ainsi une petite culotte blanche dans laquelle elle passe rapidement sa main. Les hommes se branlent de plus en plus vite, pendant qu’elle fait glisser son sous-vêtement le long de ses jambes, puis elle écarte ses cuisses le plus possible, leurs permettant ainsi de profiter du magnifique spectacle qui s’offre à eux. Les queues sont gonflées au maximum, prêtes à exploser, sa seule envie désormais c’est de les amener à l’orgasme, et en me regardant dans les yeux elle introduit ses doigts dans son vagin. La situation la fait mouiller abondamment, et celui-ci rentre sans mal, elle se permet même de rentrer un index dans son anus. Les contrôleurs n’y résisteront pas, et elle a le plaisir de les voir jouir, leur sperme partant à grandes giclées sur le sol et la banquette. Un peu déroutés par la situation qu’ils viennent de vivre, les 2 hommes sortent rapidement, nous laissant seuls !

On reste quelques secondes immobiles l’un en face de l’autre, mais je ne résiste pas longtemps à l’envie, et me précipite sur elle pour l’embrasser. Nos langues se mélangent dans un ballet sans fin, pendant que nos mains explorent chaque parcelle de notre corps. Mon pantalon ne lui résiste pas longtemps et je sens ses mains défaire les boutons et prendre doucement mon sexe pour le caresser. Je passe les miennes sur ses seins de longues minutes, avant de les descendre vers son sexe humide et doux. On se branle mutuellement de longues minutes, avant que l’envie de la pénétrer ne devienne trop forte. Je frotte lentement ma queue contre son clitoris, puis la passe et repasse entre sa fente, enfin je la pénètre lentement, goûtant chaque seconde de ce bonheur. Je la prends ainsi de longues minutes, de plus en plus vite, en prenant soin de la faire jouir le plus possible. Essoufflé, je m’arrête quelques secondes, la retournant pour la mettre à quatre pattes, son sexe dégoulinant de plaisir est en face de moi et je ne résiste pas au plaisir d’y goûter. Ma langue passe et repasse sur celui-ci, elle mouille dans ma bouche et ça m’excite encore plus, alors je continue à la caresser. Je me relève enfin pour la prendre à nouveau, ma queue se perd dans son corps, la remplissant autant que possible. Elle sent mon sexe qui se frotte sans cesse contre le sien et elle bouge son corps en cadence pour que la pénétration lui donne un maximum de plaisir. Rapidement elle jouit, et voulant me faire jouir aussi, se retourne, m’embrasse langoureusement et me branle habilement. Je me laisse aller et jouis à mon tour, laissant mon sperme couler le long de son corps…

Par Aicha
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